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Keitaya/Dubrééka : une femme enceinte de 8 mois violée et tuée

C’est un acte effroyable. Une jeune  femme de 29 ans, enceinte de huit mois a été violée et poignardée à cinq coups de couteau, ce mercredi 16 mars par son présumé concessionnaire, a appris Guineenews.

 Le drame est survenu dans les environs de 6 heures du matin à son domicile où elle vivait avec son mari et ses trois enfants.

Selon les informations recueillies sur lieu, la victime s’appelle Aïssatou SOW. Ainsi, après le départ de son mari qui est conducteur de taxi moto, le présumé violeur du nom de Boubacar Barry est passé à l’acte, nous confie notre source. Ce dernier l’aurait battue, violée avant de la poignarder à plusieurs reprises.

Attristé par cette tragédie, la mère de la victime est abattue. Par contre, la coépouse de cette dernière du nom de Kadiatou a pu nous expliquer les circonstances dans lesquelles, elles ont retrouvée la victime Aïssatou Sow : “On était tous ici tôt le matin à 6 heures quand on a vu sa petite fille de 9 ans venir en courant et en larmes nous demander de l’aide en disant grand-mère vient vite  tonton (Boubacar Barry, ndlr) a tué maman.

C’est ainsi nous sommes parties en courant. On a trouvé Aissatou gisant dans un bain de sang. Je l’ai prise dans mes bras quant à sa mère elle ne tenait plus débout et là, elle (Aïssatou) m’as dit : ‘’maman, il m’a frappée, violée, poignardée et mise sa main dans mes parties intimes. Je ne survivrait pas. S’il te plaît, prends soin de mes trois enfants’’.

Elle a également demandé de lui prendre en photo parce qu’elle voudrait que justice soit faite même après sa mort. On voulait l’envoyer à Ignace Deen mais vu qu’elle perdait beaucoup de sang, on a donc jugé nécessaire de l’envoyer à la clinique la plus proche où elle est décédée après l’intervention chirurgicale« .

Boubacar Barry, époux de la victime (qui porte le même nom que le bourreau de sa femme), a, de son côté, expliqué les circonstances dans lesquelles il a laissé son épouse.

 “Je l’ai laissée à la maison à 6 heures. En ce moment, le présumé violeur priait. Moi c’est aux environs de 7 heures, j’étais déjà en ville, qu’ils m’ont appelé pour me dire que mon concessionnaire a battu, poignardé et violenté ma femme. C’est ainsi que je suis venue trouver qu’elle était déjà en salle d’opération et après le médecin nous a informés qu’elle est décédée et que le bébé était déjà mort”, a-t-il affirmé, les larmes aux yeux et meurtri.

Pour sa part, Dr Oumar  SOW,  oncle de la victime témoigne : “j’ai eu le médecin qui était en charge de l’opération au téléphone.  Je lui ai demandé l’état de santé de ma nièce, il m’a répondu qu’elle a perdu beaucoup de sang et que son rein droit est endommagé qu’il faut l’extraire d’urgence.  Je lui ai ordonné de ne pas le faire, de l’évacuer d’urgence à Donka ou à Ignace Deen. Il m’a dit que c’est trop tard parce qu’il a déjà ouvert le ventre pour extraire le fœtus.  J’étais sans mot. Comment un médecin peut-il prendre de telles décisions sans le consentement des parents ?”, se demande-t-il.

Quant à Docteur Sylla, Alpha Amadou, médecin qui a pris en charge la victime s’explique : “ il y a un traumatisme de tout genre que ça soit au niveau vaginal ou au niveau abdominal. D’après les explications de la victime, il l’a d’abord frappée avant la traîner de force dans sa chambre pour la violée.  On a constaté 22 points de sutures au niveau du vagin. On lui a fait des examens et l’échographie a confirmé que le fœtus est déjà mort. On a également constaté que son rein droit est endommagé suite au coût de poignard qu’elle a reçu au bas ventre et que son utérus est aussi endommagé.

Donc, nous avons jugé nécessaire d’intervenir après avoir informé les autorités qui sont  la gendarmerie de Keitaya et le procureur du tribunal de première instance de Dubréka.

L’intervention s’est passée aux environs de 11 heures dans de très bonnes conditions malgré l’état critique dans laquelle était la victime. Nous avons fait le nécessaire. Après 4h d’intervention, Aissatou SOW est décédée suite à une hémorragie interne”, a-t-il affirmé.

Le présumé violeur est actuellement introuvable,  mais les autorités sont à ses trousses.

Magnanfing Doré, stagiaire à Guineenews

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