La tension était vive ce mardi 14 mars entre des agents de la gendarmerie et des vendeurs illicites de produits pharmaceutiques dans la commune urbaine de Kankan.
Ils étaient une dizaine d’agents, tous armés de gaz lacrymogène et de matraques qui ont fait irruption au centre commercial du marché Diaka, situé en plein cœur de la ville où se trouve l’essentiel des officines de ventes de produits pharmaceutiques à Kankan.
Selon nos informations, cette intervention des gendarmes serait consécutive à une instruction des autorités communales qui suspectaient les commerçants de continuer à écouler discrètement des produits pharmaceutiques. Contrairement à l’interdiction encore en vigueur dans tout le pays.
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Ayant constaté les faits, ces agents n’ont pas hésité à faire usage de leurs armes. Dans la foulée, plusieurs boutiques ont été perquisitionnées, leur contenu saisi et les propriétaires, quant à eux, ont été mis aux arrêts et transportés à la gendarmerie.
Pour l’instant, aucune autorité locale n’accepte de s’exprimer sur cette opération. Mais pour beaucoup de détenteurs de pharmacies non agréées attribue l’initiative de cette descente policière à l’un des vice-maires de la commune urbaine de Kankan. En l’occurrence, Dr. Sékou Kaba qui, lui-même, un détenteur de pharmacie.
Par ailleurs, il faut aussi indiquer que le collectif des vendeurs illicites de médicaments a, aussitôt après ces heurts, engagé des pourparlers avec la notabilité pour obtenir la libération de certains de ses membres interpellés. Mais surtout, il a plaidé pour la levée de la mesure de restriction qui pèse sur leur activité.
