Un jeune homme du nom de Mamady Cissé, étudiant en 2ème année de Génie Civil à l’université Abdel Nasser de Conakry s’est donné la mort ce lundi 08 Août 2022. C’est dans sa chambre au quartier Kabada en plein centre ville que son corps sans vie a été retrouvé suspendu à une corde.
En provenance de la capitale Conakry, le défunt était arrivé à Kankan, il y’a de cela quelques mois, pour passer les vacances scolaires auprès de sa famille.
Moussa Cissé, nous relate les circonstances dans lesquelles il a découvert le corps de son cousin suspendu. : « Quand je suis venu le matin pour lui apporter son petit déjeuner, il m’a dit qu’il n’avait pas faim. J’ai vu la porte un peu ouverte et il était derrière. Entre-temps je me suis arrêté car j’ai cru qu’il voulait me faire peur. Après avoir cherché du charbon et du feu pour mon père, j’ai pris la torche d’un ami pour aller vérifier. J’ai ensuite poussé la porte, c’est en ce moment que j’ai vu son corps suspendu », nous a-t-il raconté.
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Interrogé Mory Cissé, l’oncle de la victime nous dira pour sa part que son neveu : « Mamadi était un jeune qui ne buvait pas, ne fumait pas et ne consommait pas la drogue. Il priait régulièrement. A ce que je sache ,il ne s’est disputé avec personne. Je dirai que c’est le destin », a-t-il conclu.
Après les constats, le commissaire central de la police urbaine de Kankan Hamidou Touré nous a aussi confié que le jeune défunt avait laissé une lettre. : « C’est ce matin qu’on a reçu l’appel de nos agents, nous informant que dans une concession au quartier Kabada1 qu’un corps sans vie s’y trouve. Aussitôt, nous sommes arrivés sur les lieux. Nous avons constaté que c’est un jeune qui s’est pendu. Il a laissé un écrit, nous sommes en train de prendre connaissance de cet écrit. Ainsi, nous saurons éventuellement ce qui l’a motivé à mettre fin à sa vie », a-t-il affirmé.
Pour le moment, tout ce que nous savons du contenu de cette fameuse lettre qui se trouve aux mains des autorités policières pour des fins d’enquête, c’est qu’elle était titrée le cahier de l’enfer.
