« C’est regrettable pour celui qui a perdu ses biens. Nous avons reçu l’alerte aux environs de 22 h 55. Le véhicule était en pane. Nous avons dit aux lanceurs d’alertes que notre véhicule est en pane. Ceux-ci se sont retournés. Mais nous-mêmes ça nous fait très mal au cœur de voir notre boulot sans pouvoir le faire », a-t-il regretté.
Après s’être donné la main pour éteindre les flammes, certains jeunes n’ayant pas digéré cette absence des soldats du feu, ont pris d’assaut cette même nuit du jeudi au vendredi, la base locale sapeurs-pompiers située non loin du lieu du sinistre.
Pris de panique Commandant Adama Condé, chef du service, n’a eu d’autres choix que d’appeler du renfort. « Aux environs de 1 H 05, j’ai été informé que le service est attaqué. J’ai pu joindre le camp militaire, la gendarmerie et la CMIS. Ceux-ci sont venus nous porter leur assistance par ce que cela m’a beaucoup étonné qu’on vienne s’en prendre à nous à 1 h du matin », a-t-il indiqué.
Il faut souligner que cette altercation n’a fait aucune victime et aucun dégât matériel important. Et pour en revenir au cas de l’incendie, nul ne connait son origine mais il a ravagé cet atelier de menuiserie. Les 100 apprentis qui y travaillaient quant à eux rejoignent, désormais le grands le cercle des chômeurs à Kankan.