A Kamsar, une famille accuse le chef protocole du sous-préfet d’avoir abusé sexuellement d’une petite fille âgée seulement de 7 ans. Après le premier examen du médecin légiste du centre de santé de Kassopo qui a confirmé les faits selon les parents de la victime, une plainte a été déposée au commissariat de la police de Kamsar. Et le présumé violeur déjà arrêté a nié en bloc d’être a l’origine des faits qui lui sont reprochés.
Ce cas présumé de viol sur mineur a éclaté vendredi dernier dans le quartier Filima. L’homme, la soixantaine, qui cohabite dans la même concession que les parents de la victime, aurait attiré la petite fille dans sa chambre avant de se livrer aux attouchements des parties intimes de la fillette.
Le papa de la fillette affirme avoir voulu résoudre l’affaire à l’amiable mais à condition qu’il admette les faits qui lui sont reprochés. Malheureusement, dit- il, le présumé violeur reste droit dans ses bottes.
La procédure étant engagée, la police et lOffice de protection du genre, de l’enfance et des meurs (OPROGEM) saisis du dossier ont invité les plaignants d’envoyer la fillette au centre de santé de Kassopo ou le médecin légiste a confirmé les faits d’attouchement ajoute le père de la victime.
La première responsable de l’opregem ainsi que le commissaire de la police de Kamsar se sont abstenus de tout commentaire du dossier, qui depuis 72 heures défraie la chronique dans la cité industrielle. Une attitude qui suscite inquiétude et indignation des parents de la victime qui craignent que l’affaire ne soit étouffée par l’entourage du chef protocole du sous-préfet.
« J’ai fini de préparer le riz, après j’ai dit à ma fille de faire entrer les bols à la maison. C’est ainsi elle été appelé par Samba Bhoye qui l’a fait entrer dans sa chambre et commence à lui faire des attouchements. Quand je suis sortie dehors, je l’ai vue sortir dans la chambre du monsieur. Je lui ai demandé et elle m’a expliqué qu’il lui a remis 500 francs avant de procéder l’acte», explique Mariam, la mère de la victime encore sous le choc.
Nous y reviendrons