Pour en savoir plus sur les incidents enregistrés dans certaines écoles à Kaloum ce mercredi 10 avril suite à l’appel à la grève du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée), votre quotidien électronique Guinéenews© est allé à la rencontre du DCE (Directeur Communal de l’Education) de Kaloum Ibrahima Yattara.
Interrogé, M. Yattara a tenu d’abord à rappeler que cette nouvelle grève du SLECG ne concerne nullement le MENA (Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation).
« Nous avons été surpris qu’on manipule un groupe d’élèves du collège pour aller perturber les cours dans certaines écoles. Les cours se sont bien déroulés dans les écoles primaires qui sont en période d’évaluation. Il y a certains parents d’élèves qui, par manque de compréhension, ont constaté un regroupement de deux ou trois élèves, sont venus pour récupérer leurs enfants. C’est ce qui est souvent à la base des troubles dans nos concessions scolaires. Il faut que les parents d’élèves comprennent qu’une fois les enfants sont à l’école, ils sont bien encadrés par les enseignants. Il ne faut pas qu’ils viennent envahir les écoles. Il faut qu’ils aient aussi confiance à nos services de sécurité qui ont joué leur rôle dans le professionnalisme et en toute responsabilité. Quand nous avons constaté que les gens voulaient perturber les cours et c’est fait à dessein, nous avons dit à nos chefs d’établissement de laisser les élèves rentrer tranquillement à la maison. C’est ce mouvement que vous avez constaté dans les rues de Kaloum. Par contre, aucun incident n’a été signalé dans les écoles primaires », a-t-il expliqué.
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Et de poursuivre : « il y a certains qui ont pris le goût de perturber le système éducatif guinéen, c’est une situation très regrettable. Le mot d’ordre de grève lancé par le SLECG n’intéresse nullement le ministère de l’Education et de l’Alphabétisation. Le protocole d’accord du 10 janvier a été scrupuleusement respecté à la lettre par notre ministre Mory Sangaré. M. Sangaré nous a donnés des instructions fermes que son souci est comment rattraper le retard accumulé lors de la dernière grève déclenchée par le SLECG. Notre département a respecté tous les points du protocole d’accord signé le 10 janvier 2019. Les salaires des enseignants grévistes ont été dégelés, les responsables d’établissement mutés ou demis de leurs fonctions pour fait de grève ont été rétablis (…)».