Pour cette année, le Gouvernement a fixé la date de la rentrée des classes au 3 octobre sur l’ensemble du territoire national.
Cependant, dans la commune de Kaloum, comme dans la plupart des établissements scolaires, la rentrée n’a pas été marquée par une forte affluence dans les écoles publiques. Seuls les établissements privés de cette zone ont répondu à l’appel.
Au lycée 02 octobre de Kaloum, un silence total y règne. Dans cet établissement d’enseignement public situé dans la commune de Kaloum, seuls les cadres administratifs et les enseignants ont répondu à l’appel. C’est du moins ce que nous a confié le Directeur Communal de l’Éducation (DCE) de Kaloum, Ibrahima Yattara.
« Après plusieurs heures passées à visiter différentes écoles privées et publiques, j’ai constaté que les cadres de direction et les enseignants ont massivement répondu à l’appel. En ce qui concerne les élèves, la participation est encore insuffisante. J’ai remarqué que la majorité des écoles publiques n’ont pas répondu à l’appel, contrairement aux écoles privées où les élèves se sont mobilisés en nombre pour cette première journée.
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C’est pourquoi il y a beaucoup plus d’élèves présents dans les écoles privées que dans les écoles publiques. Il est nécessaire de mettre fin à cette disparité croissante. C’est la préoccupation actuelle du département« , a-t-il déclaré.
En plus, il a déploré l’orientation que prennent les événements : « En Guinée, lorsque la rentrée scolaire ne tombe pas un lundi, les élèves s’organisent parfois avec leurs parents pour boycotter les cours, ce qui est très dommage. Ils oublient que c’est ce lundi 3 octobre que se prépar leur succès ou leur échec, ainsi que le compte à rebours pour atteindre le seuil de 25 % de chômage. Il est important de rappeler que le ministre est catégorique : tout élève dépassant un taux d’absentéisme de 25 % ne pourra pas passer les examens. »