Le Mouvement Syndical Guinéen (MSG), à l’origine de la grève générale illimitée lancée ce lundi 26 février, le Conseil National du Dialogue Social (CNDS) et le Patronat se sont séparés dans des circonstances tendues à la Bourse du Travail, siège de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), à Kaloum. Cette rencontre s’est déroulée à huis clos, a-t-on constaté.
Selon un syndicaliste qui a suivi les débats, Dr Alia Camara, président du Conseil national du dialogue sociale (CNDS) et sa délégation ont presque été chassés de la salle. « Nous leur avons répété la même chose. Il s’agit de la libération du camarade syndicaliste Sékou Jamal Pendessa. Nous ne pouvons rien discuter tant que ce dernier n’est pas libéré. Ils nous parlent de procédure, mais c’est ridicule, quand ils ont voulu libérer Alia Camara (élément des forces spéciales), il n’y a pas eu de procédure. D’ailleurs, quand le pays traverse une crise, on ne doit pas parler de procédure. Il s’agit plutôt de prendre la bonne décision« , a-t-il laissé entendre à la sortie de la salle.
À l’heure actuelle, le Mouvement Syndical Guinéen n’attend que le retour des religieux qui sont allés voir le président de la transition afin de trouver une solution à la crise.