Le mouvement des femmes protestataires est en train de prendre une autre tournure à Kaloum à l’instant même (12H 15) où les agents des forces de sécurité utilisent des grenades lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestantes.
La scène se passe à quelques encablures du Commissariat central de Kaloum, situé non loin de la Direction nationale de la Police judiciaire. Malgré cet état de fait, les femmes ne sont pas disposées à lâcher du lest et exigent que leurs enfants reprennent le chemin de l’école.
Faut-il rappeler que depuis le 3 octobre dernier les cours sont paralysés dans tout le pays à l’appel du syndicat des enseignants dirigé par Aboubacar Soumah qui réclame à l’Etat 8 millions de francs comme salaire de base.