Le centre-ville de Kaloum, siège de la Présidence de la République et de l’administration publique, a vibré jeudi au rythme des émeutes menées par les femmes qui y ont régné en maîtresses des lieux pendant plusieurs heures. (Image d’illustration).
Outre la réparation de leurs maisons impactées par l’explosion du dépôt central d’hydrocarbures, ces protestataires avaient dans leur grille revendicative la restitution des corps de leurs proches tués morts lors de cette tragédie tout en dénonçant le “laxisme” avec lequel le Comité de crise a procédé à la distribution des vivres et non-vivres aux sinistrés de l’incendie.
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En battant le pavé, ces femmes avaient menacé de redescendre plus nombreuses dans les rues ce lundi. Mais une issue heureuse aurait été trouvée avec l’implication des leaders religieux qui leur auraient demandé de surseoir à leur manifestation, nous apprend-on.
Et comme pour ne pas se faire surprendre, les agents des forces de l’ordre et de sécurité sont fortement déployés au niveau des différents carrefours de Kaloum. Cela, depuis Tombo jusqu’à Coronthie en passant par la devanture du siège de la Fédération guinéenne de football.
