Ce sont au total trois détenus interpellés lors de la manifestation du 22 janvier dernier à l’appel du front national pour la défense de la constitution (FNDC) qui viennent de recouvrir leur liberté après avoir été entendus et jugés par la justice de paix de Télimélé.
Après une première vague de libération survenue le vendredi dernier qui concernait trois mineurs et un autre adulte en provenance de la Gambie qui voulait se rendre à Santou, sa localité d’origine suite à l’intervention de la notabilité et de la mairie, ce mardi les trois autres ont comparu à la barre. Il s’agit de Ibrahima Sory Bah chauffeur, Chérif Kazaliou Baldé mécanicien et Mamadou Yaya Camara chaudronnier.
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Le juge de paix de Télimélé Yamoussa Conté, interrogé , a expliqué les faits qui leur sont reprochés et pourquoi les motifs de leur libération. « Ces trois jeunes sont poursuivis pour attroupement non autorisé et destruction des biens publics. D’après les enquêtes préliminaires de flagrance, nous n’avons pas trouvé de preuves contre eux et on a procédé à leur libération pour délit non constitué selon l’article 544 du code de procédure pénale », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, dans le but d’atténuer les tensions et restaurer le calme dans la cité, une réunion de crise avait regroupé autour de la table les autorités préfectorales et communales, les sages, les religieux, la société civile et les jeunes leaders afin de donner une suite favorable aux détenus pour faits de manifestations. Cette rencontre avait abouti à la libération des mineurs qui avaient aussitôt pu rejoindre leurs familles respectives.
A noter que les autorités à tous les niveaux, les sages et les religieux continuent de mener les sensibilisations pour éviter tout débordement lors des manifestations.