Alors que ces avocats espéraient sa libération ce jeudi 13 août, l’activiste de la société civile Oumar Sylla alias Foniké Manguè est reparti en prison sous escorte policière, au terme de la deuxième audience dans son procès. Le juge Alphonse Charles Wright a rejeté la demande « de mise en liberté provisoire » des avocats de Foniké Mengué avant de renvoyer l’audience à huitaine.
En refusant la libération de Foniké Mangué, le juge a suivi le procureur qui a estimé que le prévenu « n’est pas n’importe qui au sein du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) » et que le libérer « représente un danger pour l’ordre public ».
Poursuivi pour « communication et diffusion de fausses informations », l’activiste du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a déclaré à la barre qu’il assume ses propos qu’il a tenus au cours d’une intervention dans l’émission Les Grandes Gueules de nos confrères de la radio Espace. Ces propos « assumés » sont contenus dans un CD que le procureur a transmis au tribunal.
La défense qui avait voulu que les pièces fournies par le procureur soient écartées – estimant qu’elles n’ont jamais été communiquées au préalable dans la procédure –, a elle aussi fourni un CD et une brochure devant corroborer « l’innocence » de son client.