Comme annoncé, les greffiers de Guinée ont mis leur menace à exécution. Ils sont entrés en grève à partir du 8 juin sur l’ensemble du territoire national.
Au nombre de 150, ils réclament l’application du statut particulier des greffiers signé par le président de la république depuis le 3 août 2016.
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Autrement dit, à l’image des magistrats, les greffiers de Guinée réclament également des indemnités de logement, de transport et des primes d’audience, dit-on.
Conséquence immédiate, c’est l’arrêt de toute activité dans les cours et tribunaux.
Selon un des meneurs, cette grève serait suspendue à l’application totale avec effet rétroactif du statut particulier des greffiers en chef, des greffiers et des secrétaires.