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Justice : les DG du BGDA et du patrimoine bâti dans le viseur des avocats de Sidya

Ce mercredi 21 septembre 2022, le collectif d’avocats du président de l’UFR,  Sidya Touré ont animé un point de presse. Objectif, donner les raisons de l’exil de leur client. Pour eux, Sidya Touré a été « expulsé » de son domicile qu’il a acheté avec l’Etat guinéen en janvier 1997.

Depuis dernier le 3 août dernier, le domicile de l’ancien premier ministre est affecté comme siège au Bureau guinéen des droits (BGDA) par l’Etat à travers le la Direction générale du Patrimoine Bâti public. Une décision des nouvelles autorités militaires que les avocats de Sidya rejettent.

« Monsieur Sidya Touré a été victime d’injustice et d’arbitraire. La procédure est actuellement pendante devant le tribunal. En dépit du fait que le dossier soit devant le tribunal, le camp adverse, utilisant la puissance publique, continue toujours à agir. La demande brutale de libérer les lieux susvisés suppose que la villa de monsieur Sidya Touré est considérée par ses services comme étant un immeuble bâti de l’Etat, faisant ainsi volontairement table rase de tous les actes juridiques passés entre l’Etat et lui. Aujourd’hui, l’Etat se comporte comme un propriétaire alors qu’il ne l’est pas », a dénoncé Me. Salifou Béavogui.

S’agissant de l’absence du leader de l’UFR sur territoire national, Me Béa.  explique :  » la situation de monsieur Sidya Touré est aujourd’hui pendante parce que comme vous le savez, il n’a plus de domicile en Guinée. N’ayant donc plus de domicile, il est à l’étranger.’’

Outre les dénonciations, le collectif menace d’engager dans les prochains jours d’autres actions en justice contre cette décision qui attribue le domicile de son client au BGDA.

« Dans les jours à venir, en consultation avec les confrères, nous n’allons pas hésiter de citer en correctionnel le directeur général du patrimoine bâti public pour destruction d’édifices. Parce qu’il y a des parties de la maison qui ont été démolies ainsi que le directeur du BGDA pour occupation illégale. Ces procédures feront l’objet d’un procès juste et équitable en pénal », a-t-il, en substance, annoncé.

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