A travers un communiqué publié à cet effet, le Parquet Général près la Cour d’appel de Conakry informe que les sieurs Oumar Sylla, Billo Bah Djani Alfa et autres, suivant la procédure de flagrant délit prévue par les articles 461 et 462 du code de procédure pénale, ont été entendus sur procès-verbal puis placés sous mandat de dépôt.
« Conformément aux règles de la procédure, ils seront présentés devant la juridiction de jugement statuant en matière correctionnelle et en premier ressort ce vendredi 8 juillet 2022 », indique le communiqué.
Plus loin, le Parquet général rapporte qu’il a été porté à sa connaissance à travers le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Dixinn que le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile l’accuse d’avoir signé une réquisition aux fins de comparution forcée des prévenus.
« Or, le Parquet général s’est longuement penché sur la procédure dans sa phase d’enquête policière. Cette contre-vérité n’engage ni mon parquet d’instance encore moins le parquet général », lit-on entre autres lignes du document parvenu à Guinéenews.
Au regard de cet agissement, le Parquet général rappelle qu’il n’acceptera aucune ingérence de communication d’un département quelconque sur une procédure régulière en cours d’examen. Et, met en garde le ministère de la Sécurité et de la Protection civile contre toute forme de communication sur un dossier judiciaire.
« Cette démarche du parquet général n’a nullement pour prétention d’empêcher la communication d’un département ministériel axée sur les questions ou activités administratives relevant de ses attributions conformément à la lo 1/2018/N 025/AN du 03 juillet 2018 portant organisation générale de l’administration publique, It se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires en cas de récidive », indique le Parquet général qui réaffirme son attachement au respect de la séparation des pouvoirs et surtout au respect de la justice.