Un an d’emprisonnement ferme, c’est la peine que le président du tribunal de première instance de Dixinn vient d’infliger au coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Abdourahmane Sano.
Quant à ses collègues Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno, Bill de Sam et Baïlo Barry, ils ont été condamnés à 6 mois d’emprisonnement.
Abdoulaye Oumou Sow, journaliste-blogueur, Mamadou Sano, le frère d’Abdourahmane, ont été renvoyés à des fins de la poursuite et le juge a ordonné leur libération.
Ces membres du FNDC étaient poursuivis pour « manœuvres et actes de nature à troubler la sécurité publique, à occasionner de graves troubles publics », mais après la fin des plaidoiries, le juge a décidé de requalifier les faits pour lesquels ils ont été arrêtés samedi 12 octobre 2019. Les faits qui pèsent contre eux désormais sont la « provocation directe à la sécurité publique à travers des discours ».
Le collectif des avocats de la défense a décidé d’interjeter appel de cette décision du tribunal de première instance de Dixinn.
Il faut rappeler que six des huit prévenus ont été placés sous mandat de dépôt le 14 octobre. Sékou Koundouno et Abdoulaye Oumou Sow les ont rejoint le 15 octobre. Dans son réquisitoire, le procureur Sidy Souleymane N’diaye avait requis cinq ans de prison contre chacun excepté Mamadou Sanoh.