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Jonction Autoroute-Niger à Coléah : déjà un trou béant en travers de la chaussée !

C’est à se demander ce qui peut bien être à l’origine d’une telle situation. Serait-ce la qualité de l’ouvrage réalisé ou la charge à l’essieu des véhicules qui le franchissent au quotidien ? C’est la question que tout le monde se pose.

Toujours est-il que l’interrogation que la réalité nouvelle suscite est légitime. D’autant que l’infrastructure en question vient à peine d’être reconstruite. C’était en octobre dernier, pour être plus précis. A l’occasion, votre quotidien Guineenews. org en avait fait mention dans sa publication du 14 octobre 2020, intitulée : amélioration du réseau routier urbain/ un point noir en moins !

L’on se rappelle que l’endroit était alors un véritable point noir pour la circulation. Sa dégradation très avancée, l’avait rendu infréquentable parce que dangereux d’accès. Il est resté une réelle hantise pour les usagers qui se risquent malgré eux, à l’emprunter au quotidien. Leurs véhicules (autos et motos) s’enfonçaient régulièrement ou tombaient en panne au franchissement des lieux qui étaient crevassés et inondés en permanence.

Quelques motocyclistes y ont même fait des accidents plus ou moins graves.

Devant ce faisceau de problèmes, les autorités n’ont pas manqué de réagir. L’ouvrage de franchissement a été reconstruit, à la satisfaction de tous.

Hélas, cette joie n’a pas duré longtemps. Depuis quelques jours, un trou est ouvert en travers de la chaussée. D’après les riverains, c’est un dalot qui a cédé au passage d’un camion remorque qui ne s’est pas arrêté.

Selon eux, depuis la fin des travaux de reconstruction en octobre dernier, ils avaient constaté la présence d’un interstice assez large entre deux dalots. Ils l’avaient mis au compte d’un manque de finition. Et comme par coïncidence, c’est exactement à ce niveau que l’affaissement s’est produit. Leurs conclusions n’ont pas attendu pour pointer du doigt l’entreprise qui, à leurs yeux, a fait plus qu’un manque de finition, mais un mauvais travail.

Au même moment, d’autres citoyens sont dans le total démenti. Pour eux, cette assertion qui prône le mauvais travail de l’entreprise est totalement infondée. C’est plutôt le gros camion remorque, non identifié, au poids excessif embarqué qui est à l’origine de la rupture du dalot.

Pour séparer les deux parties, toutes néophytes en la matière, mais chacune, très accrochée à ses argumentaires, la réponse, ne peut venir que de ceux qui ont bâti l’infrastructure ou ceux qui ont assuré le contrôle de sa conformité.

En attendant, pour limiter les dégâts, un vieux pneu et d’autres dispositifs signalétiques sont alternativement placés au-dessus du trou pour signaler sa présence.

D’ores et déjà, on nous dit que des usagers sont tombés dedans avec des dommages matériels ou mécaniques, quelquefois sévères.

Gageons que ceux qui ont accompli les premiers travaux vont revenir sur les lieux pour intervenir pendant qu’il est encore temps. Pour éviter que le trou grandisse et que la situation s’aggrave pendant la saison des pluies.

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