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Insécurité: un taxi se fait dépouiller à Mamou par des braqueurs portant des uniformes militaires

Dans la nuit du mardi à ce mercredi 8 novembre, un taxi de transport inter urbain, en provenance de N’Zérekoré pour Labé, a été la cible d’une attaque à Bantanworo, une localité de la sous-préfecture de Soya, située à une vingtaine de kilomètres de Mamou-centre. Les braqueurs, après avoir dépouillé leurs victimes, ont abandonné sur les lieux des uniformes militaires comme on peut le voir sur la photo plus haut.

Interrogé, le chauffeur revient sur les circonstances de cette rocambolesque attaque :  » c’est lorsque nous avons commencé l’amorce de la montagne de Bantanworo que trois jeunes à moto sont arrivés à notre niveau. Ils nous ont sommé de garer. Deux parmi eux portaient chacun un PMAK. Puis l’un d’eux jeta un coup d’œil à l’intérieur du véhicule. Et il indiqua que ce n’est pas nous leur cible. Mais néanmoins, ils m’ont fait descendre et placer dans le coffre. Il y a l’un d’eux qui a pris le véhicule pour nous conduire dans la brousse loin de la route. Ils nous ont fait coucher à plat ventre pendant 4 heures de temps de 1h à 5h du matin. Ils étaient en train de fouiller les bagages. Plusieurs sacs des passagers ont été déchirés. Les objets éparpillés. C’est après, leur départ que nous avons ramassé ce qui reste pour continuer le chemin. Celui qui avait conduit le véhicule en brousse, n’étant pas un bon chauffeur, avait provoqué une panne sur le disque d’embrayage. J’ai été obligé de conduire avec la première vitesse parfois la deuxième jusqu’à Mamou.« 

De son côté, une des passagers, en provenance de Côté d’Ivoire renchérit : «  on venait juste de passer un poste de contrôle lorsqu’ils nous ont attaqué. L’un d’entre eux nous a dits si on ne crie pas, ils ne vont pas nous faire du mal. Lorsqu’on nous tournait pour prendre la brousse, d’autres véhicules passaient mais on ne pouvait pas crier pour les alerter. Arrivés en brousse, il y a l’un d’eux a appelé au renfort. Ils étaient en tout cinq. Ils nous ont dit d’enlever les slips si on n’y avait pas dissimulé de l’argent. A trois reprises, ils nous ont fouillé. Moi, ils ont pris mes objets de valeurs plus de l’argent en Francs CFA et francs guinéens. Ils m’ont couvert avec les tenues de camouflage. Après l’attaque, lorsque nous avons repris la route, un peu devant, nous avons trouvé aussi un poste de contrôle. Nous avons expliqué aux agents ce que nous avons subi.’’

Le conducteur après avoir réparer son véhicule et a saisi le bureau syndical de l’USTG de Mamou avant de continuer son chemin vers Labé.

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