Depuis l’ouverture de ce lieu de culte, ils ont toujours invoqué Dieu pour qu’il leur vienne en aide. En dehors des offices religieux assurés à l’intérieur de la mosquée, il leur était pénible, voire impossible de se rassembler sur l’esplanade, à certains moments de la journée, pour célébrer tout autre événement d’ordre social ou religieux. L’environnement pollué ne s’y prêtait guère: le confort, la sérénité et la concentration attendus, en pareille circonstance, faisant défaut.
En effet, d’un côté, on avait le feu et ses pétarades provenant du dépotoir, incinéré en permanence, qui léchaient et enduisaient de suie le mur d’enceinte de la mosquée, et de l’autre, le vent qui irradiait les fumées et odeurs dont les effluves, âcres et nauséabondes, enveloppaient tout le périmètre, incommodant fortement, fidèles et passants.
Pour les observateurs, la fermeture de ce dépotoir constitue une nette victoire contre l’insalubrité dans la capitale. Cependant, tenant compte de certaines habitudes ou expériences, bien de chez nous, quelques interrogations ont été émises, quant à la pérennité de l’acquis. Là-dessus, les autorités sont formelles : il n’y a aucun doute à s’en faire, clament-t-elles à l’envi. C’est du définitif !
Cet engagement permet de garder l’optimisme, d’autant qu’il se renforce de la détermination avouée des citoyens, à préserver ce magnifique résultat.
Pour rappel, cette décharge vieille de plusieurs décennies, servait d’exutoire au marché de Koloma et aux populations des environs.
C’est tout son bonheur de constater, aujourd’hui, ce changement qualitatif obtenu, qui embellit la cité et améliore le cadre de vie des populations.