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Infrastructures routières : enfin, les travaux sur l’axe Coyah-Dabola démarrent

Les travaux de construction de la route Coyah-Dabola en passant par Kindia et Mamou ont effectivement démarré mercredi 11 décembre. Le ministre des Travaux publics s’était personnellement rendu sur les lieux pour constater l’effectivité des travaux.

Longue de 357 km, selon le directeur général de l’entreprise chargée des travaux, China Road and Bridge Corporation (CRBC Guinée), cette route coûte un montant de 329 millions d’euros.

Les travaux de construction de cet axe routier avaient été lancés en début d’année par Alpha Condé. Mais selon le ministre Moustapha Naité, le retard accusé dans le démarrage des travaux s’explique par plusieurs raisons : « Du lancement au démarrage effectif, il y a naturellement la mobilisation des équipements de l’entreprise sur le terrain, il y a la validation d’un certain nombre de documents liés aux spécifications techniques. Nous avons avec le maître d’œuvre qui est l’ACGP et un bureau de contrôle recruté à cet effet pour veiller sur la qualité de l’ouvrage qui doit être réalisé. »

WANG Weiguo, DG de CRBC Guinée, explique que les travaux ont commencé par le débroussaillage et « au fur et à mesure, en attendant l’approbation des plans, on va avancer vite sur le chantier. On espère qu’on peut profiter de la saison sèche pour avoir un grand avancement de l’exécution des travaux. »

L’entreprise devra également construire certains ouvrages de franchissement, dont le pont de Linsan, avant les grandes pluies.

« Nous ferons de telle sorte que la chaussée soit suffisamment rigide pour pouvoir supporter le trafic important que nous avons sur cette route nationale n°1 (RN 1) qui relie le port de Conakry à d’autres villes, d’autres pays tel que le Mali », a rassuré le ministre, avant d’annoncer la signature d’une concession pour le pesage-péage, pour éviter la surcharge : « Nous avons déjà pris des dispositions liées au contrôle de la surcharge. Nous avons déjà au niveau du conseil des ministres validé le processus de signature d’une concession avec Afric Pesage pour le contrôle des poids lourds, donc le pesage-péage des camions poids lourds qui sortent des différentes plateformes de nos ports pour que ces camions ne viennent pas surchargés. »

Poursuivant, Moustapha Naité, a expliqué les conséquences de la surcharge des véhicules sur la route : « Un camion surchargé à l’essieu, même une demie tonne, représente quasiment presqu’un million de passages d’un véhicule normal. Donc avec ces investissements importants que nous sommes en train de faire sur la chaussée nous ferons en sorte que la discipline, la rigueur, le contrôle de la surcharge soit au cœur de toute l’activité que nous allons mener, parce que quelle que soit la structure que nous allons adopter finalement s’il n’y a pas un contrôle de la surcharge naturellement la route qui est faite pour durer 20 ans ne durera que 10 ou 7 ans. Et on pensera certainement que les travaux n’ont pas été exécutés selon les règles de l’art, alors qu’on a eu tout simplement l’effet de la surcharge. »

Selon le contrat signé entre l’Etat guinéen et  China Road and Bridge Corporation, ces travaux dureront 36 mois.

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