L’Ong Transparency international a publié, ce 25 janvier 2022, l’indice de perception de la corruption (IPC) pour l’année 2021. Le constat est alarmant pour beaucoup de pays africains et du monde.
Selon Transparency International, “les niveaux de corruption restent au point mort dans le monde puisque 86 % des pays n’ayant que peu progressé, voire aucunement, au cours des dix dernières années”.
Parmi les pays qui ont un faible score, figurent “ceux qui violent les libertés civiles enregistrent constamment un score plus bas dans l’IPC. La complaisance dans la lutte contre la corruption exacerbe les atteintes aux droits de l’homme et sape la démocratie. Ce qui débouche sur une spirale infernale. Au fur et à mesure que les droits et les libertés s’amenuisent et que la démocratie s’affaiblit, l’autoritarisme s’installe, entraînant des niveaux de corruption encore plus élevés”.
Dans ce classement, la Guinée occupe la 150e place sur 180 pays. Elle a perdu trois places depuis 2020, à en croire à Transparency International. La note de la Guinée est de 20 points sur 100 possibles.
En Afrique, le Botswana, premier pays africain, est classé 45e mondial avec 55 points sur 100.
Quant à l’Afrique de l’Ouest, le Ghana et le Sénégal obtiennent 43 points et occupent le 73e rang mondial. Ces deux pays sont suivis par le Bénin et le Burkina Faso (78e) mondial avec 42 points chacun.