On en sait un peu plus sur le court-circuit qui a déclenché un incendie dans les locaux de la Direction Préfectorale de l’Éducation (DPE) de Mali. Vingt-quatre heures après l’incident, le directeur préfectoral de l’éducation fait le point sur les dégâts enregistrés.
Selon Amadou Lamarana Souaré, plusieurs documents pédagogiques, des archives et le mobilier de bureau ont été réduits en cendres. Cependant, il insiste sur le fait que cet incendie n’aura pas d’impact sur les examens nationaux en cours, même si les cadres de la DPE ne disposent plus de locaux de travail.
« Il y a eu vraiment beaucoup de dégâts, avec des documents pédagogiques calcinés et du mobilier de bureau détruit. Il ne faut pas minimiser cela, car il s’agit d’un bâtiment vieux de 20 ans, rempli de documents », reconnaît le directeur préfectoral de l’éducation de Mali à l’issue de la réunion de crise qui s’est tenue juste après l’incendie.
Amadou Lamarana Souaré insiste sur le fait que « cet incendie n’impacte pas les examens nationaux ». « Une bonne partie des archives ainsi que l’ensemble du mobilier de bureau, y compris les chaises, les tables et les armoires, sont partis en fumée. Cet incendie n’aura pas un impact majeur sur l’éducation au Mali, mais il est évident que cela causera quelques problèmes, car comme vous le savez, l’éducation est une chaîne et dès qu’un maillon de cette chaîne est rompu, des problèmes surviennent immédiatement », soutient-il.
La grande difficulté réside dans le fait que les cadres de la Direction Préfectorale de l’Éducation de Mali n’ont plus de bureaux depuis lors. « Pour l’occasion, nous avons rapidement trouvé des locaux pour mettre en activité les services de secrétariat de correction et de conditionnement. Suite à la réunion de crise, nous avons cherché à réorganiser le service pour qu’il puisse fonctionner temporairement. La salle de conférence de la mairie et la bibliothèque accueillent actuellement les différents services, et personnellement, j’ai transformé mon logement en bureau », ajoute Amadou Lamarana Souaré.