Comme annoncé depuis quelques jours, les membres du gouvernement sont en fin à Kindia, une localité située à environ 135 km de Conakry, la capitale.
Sur cette présence des membres du gouvernement, ici à Kindia, capitale de la région maritime, les avis des citoyens interrogés à cet effet par Guinéenenws, sont très partagés.
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-Amadou Telly Diallo, acteur de la société civile : « personnellement, je ne trouve aucune une importance à ce déplacement des ministres. Ils connaissent la réalité plus que nous-mêmes qui sommes sur place. Le vœu de la population que nous sommes, c’est de faire en sorte que le retour à l’ordre constitutionnel soit rapide. Tous ces actes, à mes yeux, sont juste une campagne pour convaincre les citoyens… Les acteurs de la société civile que nous sommes, n’approuvons pas cette immersion initiée par le gouvernement. Ils ont organisé des retraites gouvernementales, qu’est-ce que cela nous a apporté en termes de changement ? Rien absolument ! Idem que les consultations qui ont été organisées. Je déduis en disant que la junte et son gouvernement ne veulent pas quitter le pouvoir… »
– Fodeba Camara, pour lui c’est une bonne initiative que voir nos dirigeants se frotter aux populations et comprendre leur quotidien. « En tout cas moi, je pense que c’est une bonne chose. Voir tous les ministres débarquer chez nous, nous montre suffisamment qu’ils pensent à nous. Ce serait une opportunité pour tous de leur poser les problèmes auxquels nous sommes confrontés au quotidien. Les ministres constateront ce que les cadres de Kindia ne leur disaient pas. Cela leur permettra de toucher du doigt la réalité concrète et physique de la région. Si après avoir pris note, ils ne réagissent pas, en ce moment, nous pouvons apporter nos jugements de valeur. Mais pour le moment, accordons-leur cette chance. Nous sommes contents de les recevoir dans nos murs », a-t-il plaidé en faveur du gouvernement.
Faut-il rappeler que depuis l’annonce de l’arrivée des membres du gouvernement dans la ville des agrumes, plusieurs édifices publics longtemps abandonnés par les autorités locales, ont fait leurs toilettes. Une attitude des autorités locales désapprouvée par certains citoyens qui considèrent, à tort ou à raison, comme des pratiques devant leur permettre de pouvoir conserver leurs postes.
