Les usagers crient à l’arnaque et à la surfacturation au bureau de la DSD (direction de documents sécurisés) de Siguiri. Ce que les responsables de ce service réfutent, parlant plutôt d’une incompréhension du processus d’immatriculation des engins, a-t-on constaté sur place.
Alors que le délai prévu pour l’interdiction des plaques d’immatriculation des engins avec fond rouge prend fin ce 30 juin 2023, les citoyens inondent la devanture des bureaux des documents sécurisés installés à l’intérieur du pays.
A Siguiri, les propriétaires d’engins crient à l’arnaque et à la surfacturation au cours de l’acquisition de la nouvelle plaque d’immatriculation. Selon eux, aucun prix n’est fixé et que ça varierait du jour au lendemain. Et certains agents abuseraient de leur méconnaissance des tarifs.
« Avec un même engin, tu peux trouver deux prix différents. Par exemple, j’ai une moto dont la plaque est à 800.000 GNF, mais le lendemain, nous avons fait la même moto à un million de francs guinéens. Nous ne comprenons rien face à cette situation », déplore Lamine Camara, un citoyen de Boukaria.
« Tu peux payer de l’argent à plusieurs reprises avant de mettre la main sur ta plaque. En plus, si tu veux que la procédure d’acquisition soit rapide, il te faut payer 200.000 GNF. Depuis deux jours, moi je suis là, je n’ai pas reçu ma plaque », se plaint Abdoulaye Cissé, venu de Tomboni.
Autour de cette situation, nous avons joint M. Modibo Savané, un responsable du bureau de DSD à Siguiri, qui déclare une méconnaissance de la procédure d’acquisition de la plaque d’immatriculation.
« Si les citoyens parlent d’arnaque, il y a des responsables de bureau, qu’ils viennent nous voir. Mais, ici nous délivrons la plaque et l’assurance pour plus de garanties. Donc, si les gens ne sont pas renseignés sur le processus, qu’ils viennent ici pour comprendre la procédure », a-t-il recommandé.
En attendant, les citoyens continuent à rallier le bureau pour garantir leurs engins roulants.