Comme annoncé dans l’une de nos précédentes dépêches, le jugement des leaders du FNDC Oumar Sylla alias Foniké Mengué et Ibrahima Diallo s’est ouvert ce jeudi 8 juin devant le tribunal de première instance de Dixinn. Dans la salle d’audience du nouveau palais de justice sis dans l’enceinte de la Cour d’appel de Conakry où l’audience a été délocalisée, les prévenus ont plaidé non coupables.
« Je ne reconnais pas les faits, je n’ai rien à dire », a déclaré Ibrahima Diallo, le chargé des opérations du FNDC, qui considère ce procès comme un procès politique. Pour l’activiste de la société civile, lui et ses co-prévenus ne sont rien d’autre que des otages du CNRD qui les empêche d’exprimer leurs droits. « Notre arrestation a été illégale et arbitraire, notre détention a été illégale et arbitraire et notre libération a été aussi illégale », a poursuivi Diallo.
Alors qu’il est poursuivi pour des faits présumés « d’attroupement illégal sur la voie publique, complicité de destruction d’édifices privés et publics et complicité de coups et blessures volontaires », Ibrahima Diallo a indiqué qu’il n’a jamais pu rejoindre le mouvement du 28 juillet. « Je suis sorti dans l’intention de rejoindre le regroupement afin de prendre part à la manifestation. Mais, j’en ai été empêché », a-t-il déclaré.
Ibrahima Diallo à la barre : « nous sommes tout simplement des otages du CNRD… »
Comme annoncé dans l’une de nos précédentes dépêches, le jugement des leaders du FNDC Oumar Sylla alias Foniké Mengué et Ibrahima Diallo s’est ouvert ce jeudi 8 juin devant le tribunal de première instance de Dixinn. Dans la salle d’audience du nouveau palais de justice sis dans l’enceinte de la Cour d’appel de Conakry où l’audience a été délocalisée, les prévenus ont plaidé non coupables.
« Je ne reconnais pas les faits, je n’ai rien à dire », a déclaré Ibrahima Diallo, le chargé des opérations du FNDC, qui considère ce procès comme un procès politique. Pour l’activiste de la société civile, lui et ses co-prévenus ne sont rien d’autre que des otages du CNRD qui les empêche d’exprimer leurs droits. « Notre arrestation a été illégale et arbitraire, notre détention a été illégale et arbitraire et notre libération a été aussi illégale », a poursuivi Diallo.
Alors qu’il est poursuivi pour des faits présumés « d’attroupement illégal sur la voie publique, complicité de destruction d’édifices privés et publics et complicité de coups et blessures volontaires », Ibrahima Diallo a indiqué qu’il n’a jamais pu rejoindre le mouvement du 28 juillet. « Je suis sorti dans l’intention de rejoindre le regroupement afin de prendre part à la manifestation. Mais, j’en ai été empêché », a-t-il déclaré.