Telle une traînée de poudre, la nouvelle du décès de Mory Kanté s’est emparée du monde entier comme ce fut l’influence planétaire de son tube « Yèkè yèkè » qui l’a révélé au monde entier dans les années 1980. Des chefs d’État, aux acteurs politiques et culturels, le défunt a bénéficié des hommages les plus déférents.
Les médias internationaux ne sont pas en marge de cette logique. C’est le cas de RTL Info qui note que le chanteur et musicien guinéen Mory Kanté, rendu mondialement célèbre par le tube Yèkè yèkè dans les années 1980, est décédé vendredi à l’âge de 70 ans, à Conakry.
« Mory Kanté, surnommé le griot électrique, a contribué à populariser la musique africaine et guinéenne à travers le monde. Yèkè yèkè, l’un des plus grands tubes de l’histoire de la musique africaine sorti en 1987, s’est vendu à des millions d’exemplaires, et a atteint les sommets des hit-parades dans de nombreux pays », écrit ce média français.
Mory Kanté, poursuit RTL Info, qui fut l’ambassadeur de bonne volonté l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation était une personnalité incontournable dans son pays. « Il laisse un héritage immense pour la culture, trop vaste pour qu’on puisse tout citer. Et il a beaucoup fait pour la culture dans son pays en construisant des studios, des structures culturelles. Mais surtout, il a valorisé la musique guinéenne et africaine en la faisant connaître à travers le monde », indique Balla Kanté, fils de Mory Kanté, dans les colonnes dudit média.
Pour sa part, la Deutsche Welle réalise que le monde de la musique africaine vit un printemps cauchemardesque. En ce sens que la scène musicale africaine déplore depuis fin mars les disparitions d’icônes internationales comme Aurlus Mabélé, Manu Dibango, Tony Allen, Idir et maintenant Mory Kanté.
« L’auteur de « Yèkè yèkè » a démarré sa carrière dans les années 1970 avant de connaître une gloire internationale. La chanson Yèkè yèkè, enregistrée sur Akwaba Beach, deviendra un tube mondial qui a fait danser sur tous les continents », lit-on sur le site allemand.
Le site https://ici.radio-canada.
Au même moment, le www.lapresse.ca célèbre le défunt chanteur et musicien guinéen rendu mondialement célèbre par le succès Yèkè Yèkè dans les années 1980 et décédé vendredi à l’âge de 70 ans à Conakry après avoir pris une part primordiale à l’émergence de la « World Music ».
Xalima.com, quant à lui, fait un retour sur la carrière auréolée de succès de l’héritier de la tradition des griots, les « djéli ».
« Ce vendredi 22 mars 2020 est si triste, la star planétaire Mory Kanté vient de nous quitter dans sa Guinée natale. Mory Kanté est l’héritier de la tradition des griots, les djéli du Mandé, empire d’Afrique de l’Ouest qui, à son apogée, sous le règne Soundiata Keita au XIIIe siècle, s’étendait depuis la côte atlantique jusqu’à la région de Gao », rappelle-t-il d’emblée.
« A son actif, note Xalima.com, Mory Kanté a réalisé 17 œuvres musicales dans sa discographie, dont 12 albums enregistrés avec Barclay en grande partie. Mory Kanté, le digne fils de l’empire manding s’en est allé rejoindre les plus illustres des artisans de la culture, du génie ancestral, de la mise en valeur de nos identités par le biais de la musique ».
Même reconnaissance de la part de l’Agence France Presse qui, citant Balla Kanté, écrit que le chanteur et musicien guinéen Mory Kanté, rendu mondialement célèbre par le succès Yèkè Yèkè dans les années 1980 et surnommé le griot électrique, a contribué à populariser la musique africaine et guinéenne dans le monde.
« Sorti en 1987, Yèkè Yèkè, l’un des plus grands tubes de l’histoire de la musique africaine, s’est vendu à des millions d’exemplaires, et a atteint les sommets des palmarès dans de nombreux pays », lit-on entre autres lignes sur le site de l’AFP.
Le décès de Mory Kanté le protéiforme est une perte immense pour le peuple de Guinée, pour l’Afrique et pour le reste du monde car, l’homme figurait en bonne place sur la prestigieuse liste des plus universels musiciens africains, dont Salif Keita, Césaria Evora, Alpha Blondy et Manu Dibango. Dors en paix, la légende!