Ce lundi 2 juillet, premier jour ouvré de la semaine après la hausse du prix du carburant à la pompe, la circulation, contrairement aux jours précédents, était très fluide à Conakry. De la haute banlieue au centre ville, les véhicules se faisaient rares au niveau de certains axes qui sont d’ordinaire embouteillés.
La plupart des ronds-points étaient moins engorgés tout comme d’autres grandes artères de la capitale. Cette fluidité inhabituelle dans la circulation est diversement expliquée aujourd’hui par les citoyens à Conakry.
Pour les uns, cette rareté des véhicules ce lundi est l’une des conséquences directes de l’augmentation du prix du carburant survenue depuis le 1er juillet.
À lire aussi
Pour d’autres, les craintes d’une manifestation contre cette hausse les ont amenés à laisser dans le garage leurs véhicules.
Parlant justement de cette augmentation du prix du carburant, l’inter centrale syndicale CNTG-USTG s’est réunie ce lundi à la Bourse du Travail pour exiger du gouvernement le retour du prix du litre à 8 000 fg. Faute de quoi, ils déposeront dès ce soir un préavis de grève auprès des autorités.