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Hadj 2018: une grosse innovation dans les préparatifs

Le Hadj 2018 s’approche et la Guinée s’apprête. Les préparatifs dans l’organisation du voyage des pèlerins ont déjà commencé avec notamment la vaccination qui commencé depuis le 11 juillet.

Dans les précédentes années, beaucoup de difficultés ont été enregistrées dans l’organisation du voyage des pèlerins. Un de ces problèmes, c’était la vaccination. Car, les candidats au Hadj éprouvaient toutes les difficultés pour se faire vacciner à temps. Pour corriger ces erreurs, le Secrétariat général des Affaires religieuses, avec la collaboration du ministère de la Santé, a décidé de démultiplier les sites de vaccination. Ils sont au nombre de cinq: centre de prévention au 8 novembre, mosquée Fayçal, mosquée Fofanaya de Matoto, mosquée turque de Koloma et mosquée Al Haramaïne de Kountia.

« Les années passées, toute la campagne de vaccination se déroulait à la mosquée Fayçal ici et au centre de prévention.  Ce qui fait qu’il y avait trop d’attroupements dans ces deux sites. Cela créait beaucoup de difficultés.  Pour corriger les erreurs des années précédentes, le Secrétariat général des affaires religieuses a décidé de décentraliser les sites. Au lieu d’un seul site au compte du Secrétariat général, nous en avons quatre plus celui du centre de prévention », a expliqué le  Mamadou Lamine Diallo, président de la commission technique de vaccination des pèlerins au compte de l’année 2018.

A la mosquée Al Haramaïne de Kountia, Dr Foster Goépovogui, supervise le processus de vaccination. Ici, c’est d’abord le Secrétariat des affaires religieuses qui contrôlent les reçus bancaires des pèlerins avant qu’ils ne soient vaccinés.

« Nous avons deux tables. A la première table, c’est l’anti-Fièvre jaune  qu’on donne et la à seconde, c’est l’anti méningite.  Après, ils vont à la mosquée pour recevoir des messages de sensibilisation sur le pèlerinage à la Mecque et pour revenir dans des meilleures conditions », a-t-il ajouté.

Dr Timothé Guilavogui, Directeur national de l’Epidémiologie et de la lutte contre la maladie, revient sur les motifs de la vaccination : « la vaccination est l’une des formes très anciennes en matière de prévention de la maladie depuis le temps de Louis Pasteur. Il y a de ces maladies qui ont des vaccins. Lorsque ces vaccins sont introduits dans les corps des personnes, il y a un temps ou peut-être à vie, ces personnes sont immunisées. C’est dans ce cadre que deux principales maladies à savoir la fièvre jaune et la méningite ont été ciblées dans le cadre la sécurité sanitaire où il faut veiller à la vaccination des personnes. »

Selon lui, pour descendre en Arabie Saoudite, il faut avoir pris le vaccin ACYW135 contre la méningite, d’où l’obligation pour tous les voyageurs de prendre ce vaccin.

Contrairement aux années passées, le ministère de la Santé a disponibilisé tous les vaccins pour le Hadja 2018, un mois avant le début de la campagne de vaccination.

« La réussite de la vaccination des pèlerins dépend de la disponibilité des vaccins à temps.  La totalité des vaccins était disponible un mois avant le début du démarrage de la campagne de vaccination. C’est ce qui fait qu’il n’y a pas de risque de rupture par rapport au nombre attendu de pèlerins. On a commencé très tôt parce qu’il y a des dates qu’il faut obligatoirement respecter avant le pèlerinage. C’est dix jours », a-t-il précisé.

Après deux jours,  1.500 pèlerins sur les 5.500 enregistrés à date, ont déjà été vaccinés.

Il faut préciser que cette année, la Guinée peut envoyer à la Mecque jusqu’à 7.500 pèlerins.

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