Après la suspension de son mot d’ordre de grève à cause de la pandémie Covid-19, le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) Aboubacar Soumah réaménage sa plateforme revendicative. Il l’a fait savoir ce lundi 18 mai joint au téléphone par Guinéenews©.
Au bout du fil, le syndicaliste a déclaré que « sa principale revendication sur les huit millions de francs guinéens comme salaire de base pour les enseignants n’est plus à l’ordre du jour »
Après une analyse de la situation du pays, M. Soumah a laissé entendre qu’ils ont estimé qu’après une crise sanitaire, qu’il y aura également une crise économique qui va s’en suivre.
« C’est pour toutes ces rasions et comme d’ailleurs, nous n’avons pas tenu mordicus sur les huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants qui étaient négociables, nous avons jugé nécessaire de surseoir à cette revendication et reprendre les cours jusqu’à ce que la situation macroéconomique du pays soit favorable. Aujourd’hui, nous allons de crise sanitaire en crise économique. Or, le syndicaliste doit voir les possibilités de son patron (Etat, NDLR)», a-t-il expliqué.
Il faut par ailleurs rappeler que les salaires des enseignants grévistes du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) sont toujours bloqués.