Au cours d’une activité tenue dans l’enceinte de la Maison centrale de Conakry ce vendredi 8 mars 2024, le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la Réinsertion a donné un nombre plus ou moins approximatif du nombre de personnes en conflits avec la loi et incarcérées à Conakry et dans les villes provinciales de l’arrière-pays.
Mais avant, Mamadou Gando Bah a rappelé que l’administration pénitentiaire repose sur deux piliers : “Le premier consiste à garder les personnes qui sont confiées par l’autorité judiciaire, qui sont censées être en conflit avec la loi. Le second, qui n’est pas des moindres, est d’appuyer ces personnes qui sont privées de leurs libertés à passer le temps en milieu carcéral avant de retourner dans la société, parce que la détention n’est que temporaire.”
Dans la poursuite de sa communication, le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la Réinsertion a soutenu que la philosophie de la détention a évolué, à ce jour.
“Nous nous battons pour rendre la détention utile, à travers les causeries éducatives, les séances de formation. (…). Nous nous battons pour concilier le respect des droits de l’Homme et les impératifs de sécurité”, dira-t-il en substance.
Dressant la statistique des cas de détentions, Mamadou Gando Bah à placé ce qui suit : “Si nous examinons la situation carcérale en République de Guinée, nous avoisinons les 6000 détenus à travers tout le pays. Les droits dont disposent les détenus de la Maison centrale de Conakry sont les mêmes qu’il faut appliquer à ceux qui sont à Faranah, à Kankan, à Nzérékoré”.