Après une éclatante victoire sur l’Algérie en Alger, les Guinéens pensaient avoir enfin trouvé le bon Syli. Mais la défaite face au Mozambique est venue leur rappeler que leur équipe n’a pas encore changé. Elle reste encore la même : irrégulière et imprévisible ; parfois forte contre les forts et faible contre les faibles. Mais, cette dernière défaite pourrait être expliquée par l’éternel problème de primes. Selon nos informations, les joueurs ont refusé de s’entraîner ce samedi 08 juin après que l’Etat ait retardé de payer les primes de victoire (sur l’Algérie). A ce retard s’ajoutait le fait que l’Etat ait proposé des primes de matchs à domicile en ce qui concerne la rencontre jouée lundi contre le Mozambique. Alors que l’Etat considère les matchs joués au Maroc comme des matchs à domicile, les joueurs, eux, croient que c’est les primes de match à l’extérieur qui devraient s’appliquer. Cette incompréhension a provoqué l’abstention des joueurs de s’entraîner le samedi. Il a fallu que les primes soient payées pour qu’ils reprennent l’entraînement le dimanche 09 juin. Au lieu de deux séances de préparation à la suite du match contre l’Algérie, les joueurs du Syli n’ont pu alors s’entraîner qu’une fois, c’est-à-dire le dimanche 09 juin. Conséquence, l’équipe était mal préparée face au Mozambique. Et le match a finalement été perdu sur le score d’un but à zéro (1-0).
Au classement du groupe G des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (zone Afrique), cette défaite du lundi 10 juin fait reculer la Guinée à la quatrième place derrière l’Algérie (9pts), le Mozambique (9pts) et le Bostwana (6pts) qui a une meilleure différence de but.
Après cette défaite, les joueurs du Syli ont quitté le Maroc ce mardi 11 juin, chacun avec sa destination pour les vacances. Les deux prochains matchs qu’ils joueront dans le cadre de ces éliminatoires pour la Coupe du monde, seront en mars 2025 contre la Somalie (le 17 mars) et l’Ouganda ( le 24 mars). Entre-temps, il y aura les éliminatoires de la CAN 2025 à jouer entre septembre et novembre 2024.
Il faut rappeler que le problème de paiement des primes des joueurs n’est pas nouveau en Guinée. On se rappelle que lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire, une histoire de prime avait perturbé l’entraînement du Syli.