Alors que le président de la République s’achemine vers la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel qui arrive à terme en 2020, les suspicions quant à une possible modification de la Constitution deviennent de plus en plus grandes. C’est du moins le constat qui s’est dégagé lors de la célébration de la fête des femmes, le 8 mars où des pancartes sur lesquelles des slogans favorables à la tenue d’un référendum constitutionnel, étaient aperçues. Puis le jeudi 14 mars le même spectacle s’est produit à la faveur de la manifestation de soutien initiée qui a été organisée par la Coordination des partis alliés à la mouvance présidentielle (Copam).
Ce sujet s’est transporté à l’assemblée générale de l’Union des forces républicaines (Ufr) ce samedi 16 mars. Pour la jeunesse du parti dirigé par l’ancien Premier ministre, Sidya Touré, cette idée est à écarter de l’ensemble des débats politiques du pays. En ce sens qu’elle n’en vaut pas la peine, estime-t-elle.
Selon le jeune qui se fait appeler Perroquet Sauvage et qui s’exprimait devant une foule nombreuse de militants et sympathisants ce samedi à Conakry, les promoteurs du projet d’un éventuel troisième mandat vont croiser la jeunesse de l’Ufr sur son chemin. Déjà, informe-t-il, il y a un mouvement dénommé Trouble-fête qui est déjà mis en place pour empêcher tout tripatouillage de la Constitution.