Finalement, les élections législatives n’auront pas le 28 décembre 2019. C’est l’Envoyé spécial en Guinée de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Tieman Coulibaly qui l’a annoncé ce lundi 21 octobre à Conakry.
« Nous avons procédé à une évaluation et cette évaluation nous a amenés à établir que le chronogramme qui avait été proposé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) était difficile à mettre en œuvre. Ainsi, nous avons procédé à un certain nombre de recommandations dont le gouvernement guinéen a pris acte. Aujourd’hui, je suis à mesure de vous dire que la date du 28 décembre pour l’organisation des élections législatives est à reconsidérer. Cette date sera difficile à mettre en œuvre. La CENI elle-même travaillera non seulement à approfondir les diligences qui sont en cours pour le déploiement des équipes pour l’enrôlement et toutes les opérations préparatoires pour la collecte et le traitement de données, la centralisation. Et de la même manière, elle continuera sa réflexion afin de déterminer un nouvel agenda concernant les consultations électorales pour élire les députés », a fait savoir Tieman Coulibaly.
Plus loin, il a annoncé la nécessité de réactiver le comité de suivi des accords politiques du 12 octobre 2016 : « Nous sommes convenus aussi qu’il était nécessaire de réactiver le comité de suivi parce que du travail préparatoire est en cours. Ce travail doit être fait de manière collective afin que chaque partie puisse participer afin que le résultat soit accepté par tous. »