Dans une correspondance datée de ce 26 juillet 2022, les avocats du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ont saisi, la Haut-Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme et le Procureur de la Cour Pénale Internationale.
Dans l’objet de cette correspondance, ils mentionnent “une situation alarmante des droits humains en Guinée, l’instrumentalisation de la justice pour intimider les acteurs de la société civile et des partis politiques, des arrestations arbitraires de membres du FNDC et une confiscation des droits et libertés des citoyens”.
Les avocats du Fndc basés en France affirment que “à travers les éléments [communiqués par] le FNDC, nous observons une constante dégradation de l’Etat des droits fondamentaux en Guinée, dont la liberté d’expression. Le retard mis par la junte militaire à permettre une véritable transition démocratique s’accompagne d’un durcissement autoritaire qui contraste avec les annonces qui avaient été formulées”, déplorent-ils.
Or, au mois d’octobre 2021, rappellent les défenseurs du Fndc, “le colonel Mamady Doumbouya avait en effet prêté serment comme Président de la transition, en jurant notamment de « consolider les acquis démocratiques, de garantir l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national Malgré ces engagements, ces avocats constatent que la “situation se dégrade”.
Ainsi, évoquant plusieurs raisons (lire la correspondance ici), la défense du Fndc sollicite l’intervention de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations-Unies.