Le tir à l’arc est l’une des disciplines sportives reconnues par le ministère en charge des Sports dans le pays. Avec des particularités, ce sport est pratiqué par peu de jeunes à Conakry. Une discipline qui paraît pourtant facile à exercer, mais peine à attirer plus de jeunes vers sa pratique.
Dans la cour du vieux stade du 28 septembre de Dixinn, le monde ne désemplit presque pas chaque soir. Ce sont des jeunes qui viennent s’entraîner là dans la discipline sportive de leur choix. Comme tous les autres sports, le tir à l’arc fait aussi l’attraction de quelques jeunes. À peine une dizaine avec une majorité dominée par les filles, ces jeunes souhaitent aussi faire une belle carrière dans cette pratique sportive.
Hawa Somparé est archer et elle a été sacrée championne de Guinée en 2014 dans la catégorie de 30 mètres. Avec ce titre, la jeune fille se fixe comme ambition de représenter la Guinée aux jeux olympiques Paris 2024 dans cette discipline.
« Depuis le début, j’avais des objectifs en tête et jusqu’à maintenant, ils sont les mêmes. C’est de représenter la Guinée aux jeux olympiques », explique-t-elle.
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Cette activité sportive qui consiste à tirer leurs flèches au centre d’une cible mais à l’aide d’un arc, peine à trouver son épanouissement en Guinée. Avec des moyens souvent limités, ce sport se pratique avec beaucoup de difficultés.
Pour le directeur technique national de la Fédération guinéenne de tir à l’arc, lce sport se pratique avec des moyens assez limités. « Chaque année, nous recevons assez de demandes pour adhérer à cette discipline. Malheureusement, le tir à l’arc n’est pas comme les autres sports. Je veux parler du football où avec un seul matériel on peut regrouper plusieurs personnes. Chez nous, le matériel est un peu spécifique, il est individuel. Mais malheureusement, il ne se trouve pas sur le plan local et il coûte excessivement cher. Avec des moyens limités, nous ne pouvons pas accéder à toutes ces demandes avec le manque d’équipements, etc », a expliqué Saa François Hamza Komano .
Néanmoins, certains archers arrivent à représenter le pays sur le continent. À l’image de Fatoumata Sylla qui représentera la Guinée aux jeux islamiques en Turquie. Pour elle, le seul objectif est celui de participer aux jeux olympiques de Paris 2024. « Mon rêve c’est d’être championne d’Afrique. Je me suis dit que je vais me préparer pour au moins qualifier le tir à l’arc guinéens aux jeux olympiques Paris 2024″, souhaite-t-il.
Très méconnu du grand public sportif guinéen, le tir à l’arc peine à drainer du monde dans sa pratique contrairement au football. Le palmarès de cette discipline est, selon le directeur technique national, de 69 médailles dont 22 en Or dans les différentes compétitions auxquelles a participé le pays.
Mamadou Saliou Diallo, stagiaire
