Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, par ailleurs porte-parole du gouvernement était l’invité de l’émission Mirador de la radio FIM FM ce mercredi 8 février 2023.
Une interview au cours de laquelle Ousmane Gaoual Diallo s’est exprimé sur l’amorce du processus devant aboutir au retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
Selon lui, ce processus a été entamé depuis le 1er janvier dernier. Mais avant, l’ancien député uninominal de Gaoual a rappelé qu’il y a beaucoup d’actions préparatoires, même s’il a ajouté qu’on lance aujourd’hui (mercredi, ndrl) le recensement de la population.
« Il y a le budget. Il y a les commandes des équipements qui vont arriver. Le processus est en train de se faire. Vous avez vu le budget qui a été voté. Vous pouvez voir est-ce que là-dans il est prévu des actions en termes de prévision de dépenses qui vont concourir au retour à l’ordre constitutionnel », a placé d’emblée Ousmane Gaoual Diallo.
Réitérant que le processus est amorcé en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel, l’invité de Mirador a dit qu’avant le 1er janvier, il y avait déjà des actions qui commençaient à être mises en place.
« Comme il a été acté en accord avec la CEDEAO de partir du 1er janvier, on considérera que nous sommes dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il expliqué.
Pendant ce temps, le président de la transition parle de plus en plus de compromis dynamique. A ce sujet, Ousmane Gaoual Diallo a dit que lorsque la CEDEAO est venue en Guinée, il fallait accepter qu’il y ait de la marge pour tout le monde.
A en croire le porte-parole du gouvernement, la CEDEAO voulait strictement une transition axée sur le retour à l’ordre constitutionnel alors que l’État voulait lui aussi des activités comme le recensement général de la population et de l’habitat. Pour Ousmane Gaoual Diallo, ce sont là des activités indispensables pour le pays, et qu’il faille intégrer.
« C’est ce compromis-là qui a permis de parler de dynamique, parce que de part et d’autre, on tient compte des exigences des partis pour évoluer », a-t-il argumenté en concluant.