Le ministère de l’Economie et des Finances et partenaires ont passé ce mercredi 15 mai la revue annuelle du plan de réforme des finances publiques (PREFIP), a-t-on constaté sur place.
Dans son discours de circonstance, le ministre de l’Economie et des Finances et par ailleurs président du comité de pilotage du PREFIP a rappelé qu’en adoptant le PREFIP actualisé le 13 décembre 2018, le gouvernement a réaffirmé son engagement pour organiser le renforcement de la gestion des finances publiques dans le cadre de la consolidation de la gouvernance économique et financière.
C’est pourquoi, a-t-il fait savoir, la révision du PREFIP a été réalisée sur la base des conclusions et des recommandations pertinentes des évaluations.
D’après le ministre Mamadi Camara, les efforts conjugués ont permis de maintenir en 2018 un cadre macroéconomique stable conformément aux objectifs de leur programme économique et financier soutenu par le FMI (Fonds Monétaire International). « La croissance est ainsi estimée à 6% et l’inflation est contenue à un chiffre soit 9,9% à fin décembre 2018. Le solde budgétaire de base connait un excédent de 0,8% du PIB (Produit Intérieur Brute) et nos réserves de change se sont consolidées », a-t-il expliqué.
A en croire le ministre Mamadi Camara, le front des reformes ont été dynamiques en 2018 avec notamment les avancées sur l’unification de la gestion de la trésorerie de l’Etat à travers l’opérationnalisation progressive du compte unique du Trésor, la rationalisation des structures en charge de gestion des marchés publics, la création d’un numéro d’identifiant fiscal permettant, la réforme de l’inspection générale d’Etat en institution supérieur de contrôle de l’ordre administratif, la préparation des premiers arrêts de la Cours des Comptes, l’adoption du décret d’application de la loi sur la gouvernance des organismes publics ainsi que la formation de plus de 500 cadres.
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Cependant, l’argentier du pays Mamadi Camara a reconnu que d’importants défis sont à relever pour accélérer l’impact des reformes. « Il s’agit essentiellement de la poursuite de la qualification des ressources humaines en finances publiques, de l’adaptation des cadres organiques et du système d’information », a-t-il affirmé.
Séréna Bertaine, cheffe d’équipe économie et santé de la délégation de l’Union Européenne en Guinée, qui s’exprimant au nom de l’ensemble des partenaires, a déclaré qu’ils ont constaté que la Guinée a fait des progrès à travers des diagnostics qui ont porté sur la gestion des finances publiques, la gestion de l’investissement et de la dette. « Il s’agit des diagnostiques ont été faits de façon indépendante au cours de l’exercice 2018 », a-t-elle témoigné.
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