Les examens nationaux ont démarré ce jeudi 22 juillet pour prendre fin le dimanche 1er août 2021. C’est le Baccalauréat unique qui a ouvert le bal de ces évaluations. Au Lycée des jeunes filles de Lambanyi où le Premier ministre a procédé au lancement de la première épreuve, le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a évoqué la pile de mesures prises en vue de sécuriser ces examens.
D’entrée, le Pr Amadou Bano Barry a rappelé l’urgente nécessité d’éliminer toute possibilité de fraude dans le système. Et pour réussir ce pari, il a déclaré avoir doté son département de 2000 détecteurs de métaux tous opérationnels dans les centres d’examen.
« Nous espérons que les élèves ont compris le message et ont laissé les téléphones à la maison. Si tel n’est pas le cas, celui qui est pris sera éliminé des examens de cette année. Et naturellement, j’utilise aussi mon chapelet pour m’assurer que le réseau ne puisse pas fonctionner pour les élèves qui vont réussir à venir avec les téléphones et à dribbler tout le monde. Est ce que ça va marcher ? On le verra à la fin de la journée », a-t-il laissé entendre.
« L’autre chose que nous avons initiée, poursuit-il, c’est la réduction du nombre de jours pour concentrer les activités sur trois jours, étant donné qu’il y a sept matières, en raison de deux matières le 1er jour, deux matières le deuxième jour, et trois matières le dernier jour. Et nous considérons que ce dispositif va permettre à la fois de ne pas disperser les efforts, mais aussi de s’assurer que les élèves sont suffisamment mobilisés pendant la période des examens ».
Aujourd’hui, le ministre Barry se félicite d’avoir dans le dispositif une couverture nationale totalement complète qui fait que le MENA a la possibilité en temps réel, avec un système de monitoring de savoir ce qui se passe dans chaque centre d’examen.
« Nous avons aussi obtenu une réduction du nombre de centres d’examen pour permettre un meilleur contrôle. Ce n’est pas le nombre de salles qui a baissé, mais le nombre de centres d’examen. Ce qui permet en réalité une meilleure couverture, un meilleur dispositif de couverture sur l’ensemble du territoire national. Voilà les grandes innovations que nous avons apportées. Nous espérons que les résultats seront à la hauteur », a émis le Pr Bano Barry.
« La dernière chose, c’est qu’on a aussi délocalisé le centre de correction pour l’envoyer à Kaloum dans l’espoir que nous allons passer la journée avec les correcteurs et de nous assurer que le premier correcteur et le deuxième correcteur n’auront aucun lien jusqu’à la fin de la correction. Nous espérons qu’à la fin, le système sera plus performant », a-t-il conclu