« La Guinée, le Mali et le Burkina, trois États, une même vision pour une Afrique unie et prospère », c’est le thème du deuxième anniversaire du grand Sumu « Lambetigui », un événement, traditionnel, culturel et artistique qui s’est déroulé samedi 7 octobre au palais du peuple de Conakry.
En effet, la cérémonie a été mise à profit par les griots et paroliers des trois pays pour rappeler les liens fraternels entre les différents pays qui sont aujourd’hui en transition.
Dans son discours de circonstance, Assarid Ag Imbarcaouane, le vice-président du Conseil National de la (CNT) du Mali qui s’est exprimé au nom de son président le Colonel Malick Diaw, a témoigné que le spectacle auquel ils ont assisté est un spectacle guinéo-malien-burkinabé.
« Nous avons assisté à une très belle rencontre et de spectacle. Ce que nous venons de voir montre que nous avons une belle histoire entre le peuple de la Guinée, celui du Mali et du Burkina Faso. Nous remercions vivement Dr Dansa Kourouma, le président du CNT de Guinée, pour l’invitation. Nous avons compris beaucoup de choses’’, a-t-il dit.
Pour sa part, le deuxième vice-président de l’Assemblée Législative de Transition du Burkina Faso, Ousmane Diallo a rappelé que la Guinée, le Mali et le Burkina sont des pays frères avec des liens hystérique et millénaire.
Dans son intervention, le président du Conseil National de la Transition en Guinée a fait savoir que ce grand Sumu a été rendu possible grâce au leadership éclairé du Président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya,
Poursuivant, il a remercié les délégations malienne et burkinabé pour le déplacement qu’ils ont effectué.
« Nous avons organisé cette activité pour assister notre frère Naman Kouyaté, animateur principal de Lambetigui pour véhiculer les idéaux de paix, d’unité et d’entente entre les composantes de nos différents pays », a-t-il expliqué.
Dans la même logique, il a indiqué que véhiculer les idéaux de paix et d’entente entre les peuples guinéens, maliens et Burkinabés qui traversent une période importante de leur histoires où, le patriotisme, l’union sacrée entre les filles et fils, la bonne entente entre les différents chefs d’États, les différents gouvernements sont extrêmement importants pour pour faire face aux épreuves auxquelles le continent africain est confronté.
« Nous avons vu nos pères fondateurs utiliser le label de la culture, pour mettre fin aux guerres, utiliser la culture pour renforcer les liens d’amitié et de fraternité. Nous suivons les mêmes pas, les pas de nos pères fondateurs et de nos aînés qui ont utilisé la culture comme un moyen de pacification, d’éducation populaire et d’unification des peuples. Les artistes se trouvent au cœur de ce processus. C’est pourquoi, le CNT Guinée a organisé cet événement, parce que la musique, la parole des griots où des paroliers, c’est une opportunité de rappeler les hauts faits de l’histoire, de chasser la haine dans nos cœurs, de renforcer nos liens de fraternité, pour qu’on puisse ensemble, chasser le néocolonialisme, la pauvreté, de chasser toute forme de domination du continent Africain », a-t-il fait remarquer ,
La cérémonie a pris fin par la remise des satisfécits
