Hier Jeudi 18 juillet, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a présenté les résultats partiels provisoires des évaluations des partis politiques. A la faveur de cette cérémonie, le ministre Ibrahima Kalil Condé a dressé un tableau peu reluisant du paysage politique. Un constat qui passe très mal chez certains partis. Au sortir de la rencontre, il y en a parmi eux qui ont vertement critiqué devant la presse le discours tenu par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation au point de le qualifier de « négatif ». Ils ont également exprimé leur désaccord vis-à-vis des résultats présentés ce jeudi 18 juillet 2024 par le département de tutelle. Selon eux, ces résultats provisoires ne reflètent pas exactement leurs activités sur le terrain et, par ailleurs, sèment le doute.
C’est le cas du Dr. Diao Baldé, président de l’Union pour la Guinée Nouvelle (UGR), a regretté le discours tenu par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.
« Il faut tout d’abord apprécier le fait qu’il y ait eu une évaluation des partis politiques et que cet échange important ait pu avoir lieu. Toutefois, il faut également noter le discours très négatif du ministre vis-à-vis des partis politiques. À mon avis, il est essentiel de saluer la vie active des acteurs politiques, notamment depuis les années de l’indépendance et particulièrement ces dernières années. Ces acteurs jouent un rôle majeur dans l’éducation, la sensibilisation et les processus démocratiques. Il ne faut donc pas dénigrer toutes les actions politiques. (…) Le rôle du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ne doit pas se limiter à la répression. Je pense que l’initiative n’est pas mauvaise en soi, mais le discours devrait être réorienté pour saluer les efforts des acteurs politiques dans la sensibilisation, la formation et l’animation de la cité », a martelé le leader de l’UGR.
Pour sa part, Boubacar Bah de l’UFD estime que ces résultats ne sont à la hauteur des attentes. « Nous avons reçu des résultats qui n’étaient pas à la hauteur de nos attentes… Nous n’avons pas trop bien compris et nous ne savons pas sur quels critères l’évaluation a été faite », fustige-t-il.