En lieu et place de leurs adversaires politiques, les cadres du RPG Arc-en-ciel sont tombés à bras raccourcis ce samedi 24 août à la faveur de l’assemblée générale hebdomadaire sur les hommes de médias, a-t-on constaté au siège du parti à Gbessia.
C’est le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, Lansana Komara et son homologue des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Bantama Sow qui ont été chargés de mener à fond cette campagne de diabolisation de la presse guinéenne.
Pour le premier, des journalistes sont prêts à faire la diversion pour prouver que le RPG n’existe plus et qu’il n’est plus présent sur l’échiquier politique. «Notre parti s’est toujours battu pour la liberté de la presse en Guinée. II faut que certains hommes de la presse apprennent à dire la vérité. Ils savent très bien que le RPG Arc-en-ciel est le parti de la Guinée. C’est à cause de la mobilisation de nos militants que nous avons gagné toutes les élections en Guinée. Mais quand certains journalistes parlent ou écrivent, on sent automatiquement leur appartenance. Ils sont prêts à faire la diversion pour prouver que le RPG n’existe plus ou qu’il n’est plus présent sur l’échiquier politique. Mais dès que tu t’attaques à eux, ils se cachent derrière le manteau du journaliste pour dire qu’ils sont inattaquables. C’est-à-dire, ce sont eux qui doivent attaquer tout le monde», s’est insurgé le ministre Komara.
Et au ministre Bantama Sow d’enfoncer le clou: «nous nous connaissons très bien. Quand quelqu’un fait un reportage, nous connaissons de tout de suite quelle est sa position. Conakry est très petite et nous connaissons qui est qui et qui fait quoi. Des gens qui t’insultent après ils viennent prendre tes pieds dans ton bureau pour demander un million de francs guinéens. Un moment arrivera nous allons les citer. A cause de la CAN, comme ils n’ont pas eu de place, ils disent que Bantama Sow a volé des millions. Le problème de certaines presses, c’est qu’elles veulent que tu leur donne aujourd’hui quelque chose, demain la même chose. Tu les rends service aujourd’hui et demain aussi, après demain si tu es empêché, il te vilipende. C‘est du chantage et cela ne passe pas chez moi. D’ailleurs si tu veux qu’on t’attaque, il faut attaquer».