Récemment, le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadi Camara, a affirmé que la Guinée a connu une forte croissance économique ces dernières années. Malheureusement, affirme-t-il, elle n’a pas eu d’impact sur le panier de la ménagère. A cette occasion, votre quotidien électronique, Guineenews©, a ouvert un débat interactif sur sa page Facebook. Que pensez-vous de l’affirmation du ministre des finances Mamadi Camara selon laquelle la croissance économique n’a pas eu d’effet sur le panier de la ménagère en un mot sur la pauvreté en Guinée ? Les internautes ont donné leurs points de vue !
Bangoura Lansana Chris Waddle : « La croissance économique, c’est l’augmentation ou l’évolution de la richesse dans un pays. Le responsable du département de l’Economie a fait une lecture juste et de bonne foi puisque la réalité plaide dans le même sens concernant l’amélioration du quotidien des Guinéens ou le pactole d’espoir pour le panier de la ménagère n’est pas flamboyant.
La question qu’on pourrait se poser quelle est la nécessité ou l’importance d’une croissance économique dans un pays ? Si ce n’est pas la répartition adéquate de la richesse créée, de création d’emplois donc lutter contre le chômage de masse, de lutter contre la pauvreté et la misère etc.
Techniquement, il y a un problème sérieux du fonctionnement des mécanismes économiques. Le premier obstacle c’est la corruption ou la fuite des capitaux… Si le PIB (produit intérieur brut) augmente on doit mécaniquement assister à une dynamique sociale.
En clair, les conditions de vie des populations doivent s’améliorer ou impactées positivement. Le progrès économique devient un contraste ou un paradoxe si les efforts utilisés pour arriver aux résultats probants, irréfutables au regard des indicateurs économiques sont influencés volontairement ou involontairement par les canaux non économiques.
Je voudrais dire au ministre que la lecture est juste, mais qu’il faut revoir les raisons qui pourraient empêcher la redistribution équitable des richesses sur le territoire national.
En outre, il me semble qu’il y a des filets sociaux notamment la mise en place de l’ANAFIC entre autres, donc concrètement revoir l’ensemble des dispositifs économiques permettant de toucher directement le panier de la ménagère.
Par exemple comment peut-on améliorer le panier de la ménagère en augmentant le prix de l’essence à la pompe ? Le régulateur doit s’assurer d’abord du niveau réel de création de richesses ensuite prendre les dispositions contre l’enfumage de la corruption sinon les richesses sont ou seront créées et il ne se passera rien.
Enfin, il est important d’amplifier le contrôle des recettes et l’affectation des ressources ou des investissements vers les cibles, sans oublier le suivi régulier des institutions créatrices de richesses et un environnement plus propice aux secteurs privés, encourager une politique fiscale incitative. Les voies possibles pour lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté. »
Sogo Sogo Valdo : « C’est un aveu d’échec total sur la politique économique de alpha condé. Ne dit-on pas qu’une bonne politique économique est celle qui profite à la majorité de la population. De 2011 à 2019, on n’a cessé de nous parler d’indicateurs au vert, de croissance à deux chiffres, d’investissements dans les mines et autres infrastructures. Voilà que le ministre de l’économie, sans gêne, nous dise que tout ceci est dans l’eau car l’objectif n’est pas atteint.
Ce n’est pas la taille d’une pizza qui compte, c’est la part qu’on donne à chacun. Si on se dit qu’on a 8% de croissance, et bien c’est important de savoir combien de ces 8% sont allés à la santé, l’éducation, dans la poche des dirigeants etc… et s’il n’y a pas eu de réduction de la pauvreté, ça veut dire que la croissance est bien allée quelque part, où? Le ministre ne l’a pas dit, mais ça ne peut être que dans les poches des gouvernants.
J’ai souvent demandé de quelle croissance, on parle quand on dit qu’on a fait une croissance de 8 ou 9%, est ce celle réelle ou nominale? Parce qu’avec une inflation de 9%, une croissance nominale de 8% correspond à une croissance réelle, c’est à dire croissance nominale corrigée de l’inflation de -1%. Avec une croissance de la population de plus de 4%. Quelle pauvreté pouvez vous réduire avec ces chiffres? Ce qui est clair, notre Assemblée nationale qui est censé contrôler les actions du gouvernement semble dépasser car il n’y a pas de transparence dans la gestion de l’argent public. En gros, nous sommes déficitaires partout, aucune institution ne fonctionne comme il faut car inféodée: Assemblée nationale, cour des comptes, etc…
Je finis par dire que le jour où les Guinéens connaîtront leurs droits et devoirs, il y aura révolution dès le lendemain matin. »
Ibrahim Cheriff : « Après plus de 30 ans, les questions qui se posent sont les suivantes : l’aide, les crédits, ces institutions servent-elles à quelque chose ? Sont-elles un tremplin pour l’Afrique ? Je reste pessimiste. Mais dans la situation guinéenne pouvons-nous prendre le risque de laisser un pays comme le nôtre sans une autorité régulatrice supranationale ? Alors qu’elle est caractérisée par une gouvernance médiocre, une corruption galopante, une impunité criarde, des détournements de deniers publics, où les portefeuilles juteux sont directement rattachés à la présidence. Il serait alors primordial de la garder sous perfusion pour sauver le reste du meuble. La mise sous tutelle est alors indispensable.
Ce nouveau monde est un reflet du vieux monde qui a été tant décrié, le changement qui nous a été promis s’est soldé par un recyclage des vieilles pratiques, des personnages les plus controversés pour nourrir le rêve guinéen. Désespoir, décadence, désenchantement sont ceux qui nous restent de ce régime.
Cet aveu d’échec fait par le ministre montre l’impuissance de ce gouvernement à résoudre le problème des Guinéens car ce discours n’est nouveau pour personne. Selon la banque mondiale, bien que les pays d’Afrique subsahariens tournent autour d’une croissance de plus de 5%, c’est la seule région du monde où la population est excessivement pauvre car le citoyen lambda vit avec moins de 1,90 dollars par jour (à doubler en 50 ans). Nous voulons alors du concret. Rappelons à Monsieur le ministre qu’en Guinée la condition sociale dégringole, les infrastructures notamment routières sont en ruine, le niveau d’éducation est subalterne, le taux d’alphabétisation reste bas, le système de santé défaillant, le chômage de masse s’amplifie. D’après le Programme des Nations unies pour le développement plus de 80% de la population active est au chômage, les jeunes sans répit choisissent la Méditerranée. Que de familles endeuillées, pendant ce temps notre pays occupe la tête du peloton de l’asile en France, quant au nombre de mineurs isolés nous battons le record.
Il serait également nécessaire de se demander c’est quoi cette croissance dont on nous parle ? La croissance économique est l’accroissement sur une courte ou une longue période des quantités de biens et services produits dans un pays. Elle est mesurée annuellement et obtenue à partir du Produit intérieur brut ou le produit National brut. Mais il serait important de préciser au ministre que ce dont la Guinée a besoin c’est le progrès économique, autrement dit l’augmentation des revenus réels de toute la population et non cette croissance. La Guinée reste une société inégalitaire car la croissance dont le gouvernement est si fier bénéficie à un petit nombre, au même moment la pauvreté asphyxie le peuple. D’ailleurs, quelle croissance ? Même si elle est à deux chiffres et n’a absolument aucun effet sur la réduction de la pauvreté, nous devons la renier. Cette croissance de façade soutenue exclusivement par le secteur minier au détriment des autres secteurs.
Comment pouvons nous être conciliants avec la situation guinéenne ? Le paradoxe de ce pays riche, château d’eau d’Afrique de l’ouest, scandale minier et agricole mais il reste pauvre et l’autosuffisance alimentaire reste un mythe. Au lieu de trouver un moyen pour créer de la richesse et des emplois, rien qu’en transformant nos ressources minières au pays, nous continuons à les brader à vil prix. La Guinée regorge d’un tiers (des réserves mondiales de bauxite), l’or le diamant, le fer, l’uranium, le cobalt, j’en passe. L’agriculture qui aurait due être le véritable levier de développement est à l’agonie, ce secteur représente seulement 20% du Produit Intérieur Brut. Elle souffre d’un manque cruel de moyens, aucune politique d’accompagnement efficace pour les populations rurales. La Banque mondiale d’ailleurs fustige ce manque à gagner énorme dû à la mauvaise qualité des intrants.
L’alternance est irréversible, le tableau est noir, le constant est amer, aucune nuance possible. Le compte à rebours est lancé, plus qu’une année pour permettre à d’autres guinéens d’être mis à l’épreuve. La paix et la quiétude sociale qui nous restent doivent être préservées, mieux notre fragile démocratie renforcée par un transfert pacifique du pouvoir. Vive la République ! »
Dial Abd : « Saluons en premier lieu le courage politique de ce ministre. Il traduit ainsi l’honnêteté intellectuelle qui doit caractériser l’expert. Saluons également la volonté politique qui consiste à apporter des solutions afin que la croissance économique se traduise dans le panier de la ménagère.
En effet, l’agence nationale créée à cet effet en est la traduction.
En revanche, attirons humblement l’attention sur le fait que la réelle action durable, c’est la rupture totale et complète avec le mode de gouvernance actuel du pays. Alors on pourrait me répondre qu’un voyage de mille lieues commence par un petit pas. Certes. Ces petits pas pourraient commencer de manière simultanée partout, dans toutes les structures organisationnelles nationales. Un mouvement d’ensemble nécessaire car la bonne action au ministère des Finances peut être bloquée à la CRD de Kolaboui parce qu’à ce niveau, les acteurs ont décidé de ne pas adhérer aux règles de bonne gouvernance.
La bataille pour que la croissance profite à tous se gagne dans les détails. Les programmes d’ensemble oui. Mais des actions d’envergure avec un niveau de détails chirurgical seraient plus efficaces.«
Alhoussein Liné Fadiga : « La croissance économique en Guinée ces derniers temps est cet autocollant sur le panier vide de la ménagère…«
Youssouf Boundou Sylla : « Alhoussein Liné Fadiga, je pense que ce paradoxe a toujours été le cas en Guinée. Les chiffres macroéconomiques intéressent beaucoup plus les gouvernants que les gouvernés pour attirer l’attention des bailleurs en vue de accompagner la Guinée dans l’obtention du financement des plans et des programmes de développement. Il aurait fallu privilégier l’économie du marché et répartir équitablement les richesses créées pour que le panier de la ménagère puisse être soulagé. Le gouvernement ayant compris ce paradoxe, c’est pourquoi, il a créé l’ANIES (agence nationale d’insertion économique et sociale), l’ANAFIC (l’agence nationale de financement des collectivités), les filets sociaux, etc., pour renverser la tendance, c’est-à-dire réduire l’écart entre la création de la richesse et le soulagement des pauvres populations dont la souffrance a atteint son paroxysme.
Bangoura Lansana Chris Waddle, je suis d’accord avec toi en partie. Mais si l’on veut réellement sortir de la pauvreté, en plus de tout ce que tu as énuméré et ce que j’ai déjà écrit, il faut impérativement soutenir les producteurs locaux à la base pour faciliter l’écoulement de leurs produits vers les marchés et les acheteurs potentiels et sérieux leur permettant de jouir des efforts qu’ils consentent pour produire. C’est écœurant de voir ceux-ci produire en qualité et en quantité par manque de moyens conservation adéquats, leurs produits pourrissent sur place. Que dire des spéculateurs qui les incitent à vendre à vil prix ce qui leur est difficile de récupérer même parfois les fonds investis pour la production. Pourtant, ils s’endettent en semence et en intrants agricoles, louent les équipements, les terres…Donc, s’ils n’ont pas où écouler leurs produits, il leur sera difficile de sortir de la pauvreté. En somme, au lieu de les aider à sortir, ils s’y enfonceront, car endettés, ne pouvant rembourser les dettes, le découragement s’installe et en fin de compte, la galère continue à s’enraciner chez les paysans. La création d’une chaîne de valeur de production agricole est plus que primordiale pour soutenir les producteurs en vue de les aider à sortir de la pauvre. »
Sarangbe Conde : « Alhoussein Line Fadiga a tout dit. Il eut effectivement croissance de notre économie mais la redistribution des revenus n’existe pas dans l’esprit du pouvoir.
Ces revenus vont dans les poches des voleurs à col blanc. Mais, ils rendront compte de cette gestion opaque de nos revenus dans un futur proche. »
Emmanuel Lamine Touré : « Tant que la corruption et les détournements du dernier public caractérisent nos institutions, le panier de la ménagère sera pauvre.«
Ai Traore : « La corruption, l’impunité, la démagogie, le manque d’intégrité, l’esprit d’individualisme…pour ne citer que ceux-ci engendrent le manque que nous constatons dans ce panier de la ménagère. »
Diallo Ken Wanwan : « C’est une situation connue de tout le monde. La croissance économique de la Guinée n’a pas eu d’effets sur le panier de la ménagère. Et si l’effet escompté est que les conditions de vie des populations s’améliorent, c’est raté. Et ce dont les ministres ont parlé pour changer la vie des pauvres, cela ne date pas de cette année. Je me rappelle, l’année dernière au même moment, le Premier ministre, Kassory avait fait cette annonce. C’est pourquoi pour moi il n’y a pas de nouveauté. On reconduit les annonces de 2018 et la Guinée continue de stagner. Cette gouvernance est bancale dans son ensemble. Je pense que le ministre de l’Economie a été franc avec les Guinéens. »
Ousmane Gaoual Diallo : « L’opposition le dit depuis longtemps que nous vivons une croissance essentiellement liée aux activités minières donc sans effets sur le pouvoir d’achat des citoyens. Maintenant que c’est confirmé par le ministre alors ayons le demi-courage de reconnaître qu’ils sont incompétents. »
Amadou Le Politologue Diallo : « C’est une déclaration que nous connaissons déjà car, lors du grand oral du PM Kassory Fofana à l’Assemblée Nationale, il avait signifié publiquement devant les élus du peuple que malgré l’ensemble des réformes menées sur le plan économique jusqu’à présent nos concitoyens à la base n’ont pas ressenti le véritable changement car, c’est à travers leurs paniers de la ménagères qu’on arrive à comprendre si le changement a impacté oui ou non. Ce qu’il faut souligner, les réformes sont satisfaisantes aux yeux des institutions financières internationales. C’est pourquoi, il nous faut de la patience car l’espoir est toujours permis. Hop is Allowed.«
Hamide Balde : « Guinée : panier de la ménagère un aveux cuisant du ministre de l’économie. Depuis 2010, la gouvernance Alpha Condé brandit le chiffre de la croissance ou le PIB pour masquer les ratés de sa propre gouvernance économique. A force de mentir aujourd’hui, on évoque la nécessité d’une nouvelle constitution pour accroître davantage la croissance économique. Le ministre de l’Economie vient désormais d’avouer que la croissance économique enviable ne crée aucun impact sur le panier de la ménagère et la lutte contre la pauvreté. Nous avons toujours dénoncé le manque de vision du président Alpha Condé qui préfère discours, attaques personnelles et promesses mensongères et irréalisables juste pour manipuler l’opinion.
La croissance ECONOMIQUE de la Guinée est dépendante du secteur minier. Alpha Condé n’a pas diversifié l’économie ou élargi les activités économiques. Si ce ne sont pas les impôts et taxes, ce sont les mines la principale source de revenus du pays. La croissance économique ainsi créée n’a rien à avoir avec les besoins de la population. Les mines n’étant pas un secteur qui crée assez d’emplois, nous avons connu plusieurs manifestations dans les zones où des jeunes ne trouvent pas d’emplois malgré la prolifération d’entreprises minières souvent aidées par la corruption et qui font ignorance du contenu local.
De nos jours, la Guinée se vante d’exporter plus de 70 millions de tonnes de terres brutes(bauxite) sans aucune valeur ajoutée à prix dérisoire, aux pollutions environnementales, sols, air et eaux néfastes pour le futur. Malgré cette politique économique irréfléchie, l’Etat peine à boucler son budget dont les mines contribuent moins du demi-milliard annuel de bauxites.
Le secteur agricole clé du développement est laissé dans les mains d’un président qui pense connaître tout mais en réalité rien, aux partisans zélés qui détournent les produits et matériels destinés aux paysans. Au finish le secteur agricole est en panne. Aucune entreprise agricole réelle. Ce sont des structures informelles et familiales aux rendements faibles et superficiels de moins de 2 hectares qu’on rencontre.
De nos jours, la pauvreté s’accentue, les perspectives inquiétantes, les difficultés énormes, sans cesse croissantes dans une gouvernance où personne n’est responsable dans une incompétence notoire.
Il est temps et urgent de remettre la Guinée aux mains des personnes visionnaires et décidées de travailler pour rehausser le niveau de vie de nos populations.«
Alpha Boubacar Barry : « Sur ce sujet, moi je suis d’avis en plus. Je me demande sur quoi les économistes se basent pour parler de croissance dans un pays ? Mais nous petits Guinéens, franchement, on ne sent pas de croissance dans nos activités. »
Akoye Massa Koïwogui : « La croissance économique ne peut avoir d’effet positif sur le panier de la ménagère car le panier de la dilapidation devient de plus en plus béant et incontrôlé. La proportion de hauts cadres ayant des familles à entretenir en Occident pendant qu’ils vivent en Guinée est de plus en plus considérable ! La proportion de cadres bénéficiant de soins de santé à l’extérieur est de plus en plus grande…tout ceci est financé (de manière occulte quelques fois) par l’économie du pays, au détriment du panier de la ménagère. Ne voyons surtout pas un message d’agneau doux dans le message du ministre, c’est celui du loup qui se vêtit de la peau d’une de ses forfaitures pour cerner le reste du troupeau. Comme le dit Many Mathias Moriba, ils nous avoueront l’année prochaine que nos routes ne sont pas aux normes ou que nos hôpitaux n’ont pas de morgues alors qu’ils « tuent » de plus en plus ! »
Saran Traore : « Tout à fait d’accord avec lui (ministre de l’Economie). J’espère qu’il ne sera pas remercié pour avoir dit cette vérité de façon crue… »
Jean Pierre Sangbalamou : « Monsieur le ministre merci pour votre honnêteté sans démagogie. Vos déclarations sont fondées. Le panier de la ménagère guinéen est tout temps maigre parfois vide dû à beaucoup de facteurs que des Guinéens vivant sous le seuil de la pauvreté connaissent qu’il n’y a aucun impact. L’Etat guinéen investit dans des secteurs improductifs. La gabegie financière est généralisée dans tous les services de l’administration guinéenne, l’impunité règne en maître absolu partout les détournements sont déclarés mais pas résultats. Cette croissance évoquée par ce ministre ne rentre-t-elle pas dans la poche des dirigeants ?
Il serait aussi important que le ministre précise en disant la croissance de l’économie des dignitaires du pouvoir a augmenté. Monsieur le ministre quelle disposition envisage votre ministère ? »
Note de la rédaction
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