Réunis à Accra au Ghana, ce dimanche 3 juillet 2022, les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) viennent de prendre une décision importante dans le cadre d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel en République de Guinée. En effet, ils ont décidé de donner un sursis d’un mois à la Guinée pour revoir son chronogramme électoral afin d’échapper à toutes sanctions de l’institution sous-régionale.
Outre ce sursis, les dirigeants ont désigné, selon RFI, l’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi comme le nouveau médiateur dans la crise guinéenne.
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Ainsi, il est demandé aux autorités guinéennes de travailler avec ce nouveau médiateur pour revoir leur chronogramme de la transition – fixé à 36 mois par le Conseil national de la Transition (CNT).
Désormais, il reste à savoir si la junte dirigée par le Colonel Mamadi Doumbouya se pliera à cette injonction de la Cedeao.