Comme les magistrats et les autres auxiliaires de justice, les greffiers ont reconnu les réformes menées par Me Cheick Sako en faveur de la justice guinéenne. Cependant, comme l’ont aussi fait les magistrats et auxiliaires de justice, les greffiers n’ont pas manqué d’adresser des doléances au chef du Département de la Justice. Bandjou Doumbouya, le président de l’Association des greffiers de Guinée, a ainsi attiré l’attention du ministre de la Justice sur le cas des deux dernières promotions de greffiers qui n’ont ni robes d’audiences, ni cartes professionnelles.
« Au regard du manque remarquable des greffiers dans les juridictions, nous sollicitons le recrutement minimum de 100 greffiers au prochain concours », a suggéré Bandjou Doumbouya. « Impossible ! », lui a répondu le ministre de la Justice Me Cheik Sako qui évoque surtout un problème financier.
Selon le ministre de la Justice, il n’est possible de recruter que 50 greffiers chaque deux ans. « Progressivement, dans quelques années, on pourrait améliorer le ratio de greffier », a-t-il fait comprendre au président de l’Association des greffiers de Guinée.
L’autre doléance posée par le président de l’Association des greffiers est leur participation aux ateliers internationaux de formation, à l’instar de leurs collaborateurs les magistrats. Il a aussi demandé la formation des formateurs pour « l’avenir du greffe ».