Invité ce mercredi 4 décembre 2024, sur le plateau de la télévision nationale, le Directeur de l’Office Guinéen de Publicité (OGP) a dénoncé l’utilisation « abusive » de l’image du président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, par certains cadres de l’administration dans les campagnes de soutien au CNRD et le citoyen pour la promotion de leur business.
Dans son allocution, Mandian Sidibé a annoncé la fin de cette pratique et prévoit des sanctions contre les récidivistes.
« En tant qu’institution à part entière, l’image du président ne peut être utilisée de manière indiscriminée, car elle reflète l’image de toute la République. Bien qu’il soit normal que les citoyens manifestent leur soutien aux acquis du CNRD, il faut la nécessité d’un cadre bien défini pour ce type de soutien.
Cela doit se faire dans un certain ordre. Mais il y a eu une anarchie totale. Personne ne doit se comparer au Chef de l’État.
Les démarches à suivre pour utiliser l’image du président Mamadi Doumbouya en cas de nécessité est que soit vous vous affichez seul sur votre support publicitaire, panneaux, banderoles, affiches, soit vous mettez l’image du président. Si vous soutenez le président, mettez sa photo, ainsi que les acquis que vous soutenez à côté, c’est aussi simple que ça. Mais vous ne pouvez pas vous faire de la publicité personnelle en utilisant l’image du président.
Désormais, tous les supports publicitaires devront obligatoirement passer par la Direction de l’information et de la Communication (DCI) pour validation avant toute diffusion.
Quiconque diffuse une publicité, qu’elle soit audio, ou sur des affiches, panneaux ou banderoles, sans passer par la DCI, s’expose à des sanctions. Dans un premier temps, cela concerne des sanctions administratives et disciplinaires pour l’État, mais pour les autres, des poursuites judiciaires seront engagées « , a-t-il expliqué.
Enfin, il précise qu’à partir de ce jeudi 5 décembre 2024, les équipes de l’OGP entameront une campagne de sensibilisation sur le terrain, accompagnées du démantèlement des panneaux publicitaires mis en cause.
