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Guinée : Bah Oury, optimisme quant à un retour à l’ordre constitutionnel d’ici fin 2024

Invité dans l’émission « Mirador » ce vendredi 13 octobre 2023, le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée a partagé ses réflexions sur le respect du calendrier de la transition en Guinée.

À seulement 14 mois de la fin des deux années prévues pour la transition, Bah Oury est optimiste quant à la possibilité de respecter les délais. Pour autant que le processus du Ravec (recensement à vocation administrative) soit finalisé d’ici la fin de l’année. Ce qui permettrait ensuite d’entamer la constitution du fichier électoral.

Selon lui, « actuellement, d’après les informations disponibles, plus de 4,5 millions de Guinéens sont déjà enregistrés dans le fichier d’État civil en relation avec le RAVEC. C’est une avancée significative dans le cadre de notre mission. Cela signifie que le processus du RAVEC est déjà bien avancé, du moins pour la population urbaine.

Cependant, la population rurale et les Guinéens vivant à l’étranger n’ont pas encore été pris en compte. Et cela nécessite un déploiement de l’équipe. Il semble également que certains éléments logistiques, tels que les véhicules, soient déjà en place.

Ainsi, il est impératif que les autorités communiquent davantage pour informer la population sur l’état d’avancement du processus. En somme, le RAVEC est déjà en bonne voie. »

En ce qui concerne le projet constitutionnel, Bah Oury ajoute : « Là aussi, on peut dire que c’est pratiquement achevé. Les éléments restants du calendrier concernent le référendum, les élections communales, législatives et présidentielle. Par conséquent, il est essentiel de terminer le RAVEC pour extraire les données du fichier d’État civil et mettre en œuvre le processus électoral.

Les deux aspects sont interdépendants, ce qui signifie que le respect des délais est possible, pourvu que le processus du RAVEC soit achevé d’ici la fin de l’année, afin que le processus d’établissement du fichier électoral puisse débuter. J’y crois. Je ne suis pas quelqu’un qui s’engage dans un combat en considérant qu’il est déjà perdu d’avance. Même s’il y a des contraintes, il faut les surmonter, discuter et échanger, car c’est là que réside la clé de la réussite politique. »

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