Peu avant l’examen pour autorisation de ratification des accords de financement du Projet d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en milieu rural – Moyenne et Haute Guinée, ainsi que du Programme régional d’intégration numérique pour l’Afrique de l’Ouest (WARDIP), le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, est largement revenu sur les avantages de ces deux initiatives pour les populations guinéennes.
Selon l’Argentier guinéen, le Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en Moyenne et Haute Guinée ambitionne de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des populations des régions de Faranah, Kankan, Labé et Mamou par l’approvisionnement en eau potable, la construction de latrines et le renforcement des capacités du Service National d’Aménagement des Points d’Eau (SNAPE).
Poursuivant, il a rappelé que l’objectif spécifique du projet est d’améliorer l’accès à l’eau potable et aux systèmes d’assainissement pour une population d’environ 885 000 personnes (dont plus de 50% de femmes) grâce à la réalisation de 500 forages positifs, 90 systèmes d’Approvisionnement en Eau Potable, la réhabilitation de 750 points d’eau existants, et la construction de 1 400 latrines familiales et publiques.
Dans la même logique, il a indiqué que le coût total de ce projet est estimé à 45 millions de dollars américains, dont 5 millions de dollars pour le Gouvernement de la Guinée (11% du coût total du projet) et 40 millions de dollars pour la Banque Islamique de Développement.
Plus loin, il a précisé que la participation de la Banque Islamique de Développement se fera sous forme de combinaison de prêt pour un montant de 5 millions de dollars et de Vente à Tempérament (Actif) pour 35 millions de dollars.
En ce qui concerne le programme régional d’intégration numérique pour l’Afrique de l’Ouest (WARDIP), objet de la deuxième convention avec la Banque mondiale, le ministre Mourana Soumah a expliqué qu’il vise à accroître l’accès aux services haut débit et numériques grâce au développement et à l’intégration des marchés numériques dans la sous-région.
« Le montant total du financement accordé à la Guinée au titre de cette convention est de 60 millions de dollars, dont 20 millions de dollars sur l’allocation IDA et 40 millions sur le volet régional », a-t-il dit avant d’ajouter : « ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme sous-régional accordé à quatre pays bénéficiaires, ainsi qu’à l’Union africaine, à la CEDEAO et à la plateforme « Smart Africa Initiative » ».