« Toute personne qui dira qu’il va fermer le siège, ira à la Gendarmerie…Le respect de la loi s’applique à tout le monde. Quiconque viole la loi, sera sanctionné même s’il a fait 20 ans ou 30 ans de militantisme ; s’il viole la loi, il sera sanctionné ».
Tels sont les propos du président Alpha Condé aux militants du RPG-Arc-en-ciel ce samedi lors du meeting hebdomadaire du parti.
Suite aux rumeurs faisant état de ce que certains militants du parti mécontents manifesteraient de fermer le siège, le président Alpha Condé a pesé de tout son poids pour se rendre au meeting. Sans langue de bois, Alpha Condé a asséné ses vérités à ces militants frustrés.
« Toute personne qui dira qu’elle va fermer ici (siège du RPG Arc-en-ciel, NDLR), ira à la Gendarmerie. Le respect de la loi s’applique à tout le monde. Quiconque viole la loi, sera sanctionné même s’il a fait 20 ans ou 30 ans dans le militantisme. S’il viole la loi, il sera sanctionné. Je préviens à tout le monde que la pagaille qui a eu lieu il y a un an ou deux ans, est finie », a-t-il annoncé.
« Notre combat, c’est de changer les conditions de vie des populations guinéennes. Ceux qui sont ministres, est-ce qu’ils ont passé un concours pour l’être ? Alors, ils ont été nommés ministres, c’est parce qu’on a eu confiance en eux. Tout le monde ne peut pas être ministre en même temps. Tout ministre qui ne fera pas son travail, qui ne vient pas sur le terrain, il peut partir (…). Il ne faut pas venir voir les militants lorsqu’il s’agit des élections. C’est pour se moquer d’eux. Il faut être à côté des militants 24 heures sur 24 (…). Il y a des gens qui militent depuis 30 ans dans le parti, ils n’ont pas eu de chance de me voir. Comment un cadre peut dire, je suis un militant de première heure et je ne suis pas ministre pourquoi ? Nous n’accepterons plus la manipulation. Celui qui manipule, ce ne sont pas les manipulés qu’on va prendre mais plutôt, c’est celui qui a manipulé qu’on va frapper. Donnons-nous la main à tous ceux qui veulent travailler. Qu’il soit de la mouvance présidentielle, de l’opposition ou de la société civile. Le premier ministre connaît la feuille de route, il faut que le pays soit en paix, qu’il n’y a plus de pagaille. Ce n’est pas la peine, si un militant fait la pagaille qu’on m’amène un sms (short messsge, ndlr) pour dire pardon. Il n’aura pas de pardon ; que chacun fasse son travail ».