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Guinée: adoption du volet recettes du budget 2024 estimé à près de 30 mille milliards gnf

Les Conseillers Nationaux de la Transition (CNT) ont adopté, ce mardi 26 décembre, le volet recettes du Projet relatif à la Loi de Finances Initiale (PLFI) 2024. C’est la conseillère Fatima Camara, rapporteuse générale de la Commission Plan, Affaires Financières et Contrôle Budgétaire, qui a procédé à la lecture du rapport.

Après un rappel du contexte international, elle a précisé qu’au plan national, le contexte reste toujours marqué par les contraintes liées à la transition politique, les défis de refondation de l’État et la nécessité de répondre aux besoins croissants de la population. À cela s’ajoute maintenant, affirme-t-elle, la survenue de l’incendie du principal dépôt de carburants de Kaloum dont on ignore à ce jour l’ampleur des dégâts économiques, financiers, sociaux, etc. », a-t-elle déclaré.

Poursuivant, elle a indiqué que les recettes du budget de l’État sont évaluées à 29 942,48 Mds contre 29 029,32 Mds en 2023, soit une augmentation de 913,16 Mds (3,15%).

Dans la même logique, elle a fait savoir que les objectifs de la politique budgétaire découlent de la lettre de cadrage du Premier ministre, fixant les orientations et les mesures spécifiques de l’élaboration du Projet de Loi de Finances 2024.

« Ils visent à accroître significativement le niveau de mobilisation des recettes fiscales, de manière à atteindre un taux de pression fiscale de 13,25% en 2024 ; assurer la mobilisation optimale des recettes intérieures par une relance économique à travers le soutien aux entreprises et aux ménages, pour contenir les chocs économiques des crises en cours ; poursuivre les réformes et mesures de sécurisation des recettes ; déployer des plans de modernisation des régies financières ; maintenir l’allocation de 20% du budget des départements aux services déconcentrés au titre de leur fonctionnement ; réaffirmer le caractère prioritaire des investissements en les maintenant à un taux supérieur à 35 % des dépenses totales du budget de l’État ; limiter le déficit budgétaire autour de 3,62% du PIB ; poursuivre l’apurement de la dette intérieure (dette fournisseur) afin d’améliorer le climat des affaires ; prévoir une dotation conséquente pour l’exécution des activités du chronogramme de la Transition ; revoir à la baisse de plus de 1000 milliards la subvention du prix de consommation de l’électricité ; poursuivre l’effort d’augmentation des dépenses de santé et d’éducation pour les porter à 20% des dépenses de l’État ; accroître le niveau des dépenses du secteur de développement rural (Agriculture, élevage, pêche et environnement), en le portant au minimum à 8% des dépenses de l’État », a-t-elle expliqué.

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