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Grève du SLECG : les cours toujours perturbés à Faranah

Ce lundi, 15 octobre 2018 était le jour le plus attendu par les acteurs de l’éducation de Faranah pour en savoir plus sur la reprise effective des cours par les enseignants pour l’année scolaire 2018-2019. C’est pour quoi très tôt le matin, les parents d’élèves ont mobilisé massivement leurs enfants vers les écoles.

Mais malgré cette présence effective des élèves dans les écoles depuis l’ouverture des classes et malgré que les encadreurs des différents établissements étaient en train de mettre tout en œuvre pour le retour des enseignants en classe, la tension est restée  tendue sur le terrain entre la motivation des chargés de cours et les messages véhiculés par les responsables du SLECG et la direction préfectorale de l’éducation. Sans peur, les enseignants sont restés fermes et inconsolables sur le mot d’ordre de grève lancé par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG). Ils veulent entendre tout sauf le chemin de l’école tant que leur revendication n’est pas prise en compte ou si le Secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah ne donne l’ordre de suspendre ou lever la grève.

Après 11 jours de zéro cours dans la ville de Faranah, les cours ont été boycottés ce lundi, à cause d’un taux très faible d’enseignants titulaires. Néanmoins, les contractuels d’État qui viennent d’être recrutés ont signé leur présence effective dans les établissements pour donner le minimum de service. Partout, les cours ont été perturbés. Sauf au lycée Gamal Abdel Nasser parmi les écoles visitées où 6 classes ont fonctionné jusqu’à 10 heures.

Par manque d’enseignants dans les classes, les tout-petits se sont attelés à divers jeux dans les cours de l’école et n’ayant pas de choix, les grands des collèges et lycées ont rejoint leur domicile.

Présentant la ville de Faranah siur le plan du déroulement des cours,le Secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à Faranah, Alain Kognon s’est confié à la presse. « Je m’en vais d’abord remercier les braves enseignantes et enseignants de Faranah pour avoir observé ce mot d’ordre de grève à 100%. Dès ce matin, nous avons une équipe qui a visité les établissements. On a constaté la présence de certains contractuels d’État au lycée Gamal Abdel Nasser en situation de classe. Ça n’a pas tardé. Dès 10 heures, les cours étaient déjà arrêtés. Nous félicitons les enseignants titulaires de Faranah. Je voudrais simplement dire aux enseignants de resserrer toujours les rangs. Nous devons rester reconnaissants envers le général Aboubacar Soumah. Tout le monde a bénéficié les 40%. Nous sommes conscients que dans ces huit millions, grâce au soutien des enseignants, nous allons obtenir un montant grâce au Camarade Aboubacar Soumah », a-t-il lancé.

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